La BCE doit agir vite et fort, pas le choix
Encore et toujours l’inflation, qui s’est révélée encore plus élevée que prévu en zone euro et qui demande maintenant une réponse rapide et surtout marquante de la part de la BCE.
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Encore et toujours l’inflation, qui s’est révélée encore plus élevée que prévu en zone euro et qui demande maintenant une réponse rapide et surtout marquante de la part de la BCE.
L’inflation en zone euro bat record sur record et met la BCE au pied du mur, alors que le prix du baril continue de grimper.
Les bourses ont terminé en force la semaine passée (elles étaient ouvertes jeudi et vendredi) sur des espoirs que la FED modère son resserrement monétaire à partir de septembre.
Si les indices PMI en zone euro ont fait preuve de résilience, en revanche, en Grande-Bretagne ils se sont effondrés et confirment que la situation se dégrade rapidement.
Changement de ton radical de la part de Christine Lagarde, qui ne laisse plus aucune ambiguïté sur une première hausse de taux de la part de la BCE en juillet.
Les membres des différentes Banques centrales gardent un discours agressif pour maintenir la pression pour réduire les anticipations d’inflation tout en ouvrant la porte à une baisse des taux si l’inflation recule.
On s’y attendait après l’avalanche de mauvais indicateurs, la Banque centrale de Chine a réduit son taux de référence pour les prêts hypothécaires, mais plus qu’attendu.
Je titrais hier «timide accalmie » et en effet l’accalmie a été timide mais surtout de courte durée et l’inflation a de nouveau plombé les bourses avec en particulier le secteur de la distribution aux Etats-Unis qui a plongé.
Une série d’indicateurs un peu plus positifs ont tiré les marchés boursiers de leur marasme, même s’ils renforcent le scénario des hausses de taux.
L’envolée du prix du blé après la décision de l’Inde d’interdire les exportations est un nouveau facteur de tension et de déstabilisation.