Toujours fortes mais jamais acides, quand les fines analyses de Bernard Keppenne donnent corps aux articles de presse nationale et internationale.

Toujours fortes mais jamais acides, quand les fines analyses de Bernard Keppenne donnent corps aux articles de presse nationale et internationale.
L’inflation est légèrement repartie à la hausse en mars, à 6,67%. L’inflation sous-jacente continue, pour sa part, de progresser fortement.
Le calme et l’optimisme font assurément leur retour sur les bourses, alors que le Bel20 a clôturé pour la quatrième fois consécutive dans le vert. L’indice vedette a gagné 0,9 pour cent ce jeudi à 3.777 points.
En arrière-plan, la dissipation des craintes pour le secteur bancaire, l’indice bancaire paneuropéen ayant gagné 1,9 pour cent.
En parallèle, les signes de refroidissement de l’inflation en Europe. Il a été annoncé que l’indice des prix harmonisé en Allemagne a reflué à 7,8 pour cent sur un an en mars, contre 9,3 pour cent en février, et ce pour bonne part en raison de la baisse des prix de l’énergie.
Bonne nouvelle également en provenance d’Espagne, où l’inflation a reculé en mars à 3,1 pour cent.
Pas de quoi crier victoire pour autant, tempère Bernard Keppenne, économiste en chef de CBC Banque, dans un entretien accordé à ABM Financial News.
Le rachat de la banque Credit Suisse par UBS permet d’éviter une propagation de la crise bancaire au reste de l’Europe. Pour le moment. Les marchés boursiers s’affolent, et d’autres banques pourraient subir le même sort que celui réservé à Credit Suisse. Analyse en quatre questions avec Bertrand Candelon (UCLouvain), spécialiste des situations de crise, et Bernard Kepenne, Chief Economist chez CBC Banque.
Pour l’économiste de la banque CBC, c’est le principal enseignement à tirer de la tempête bancaire de ces derniers jours.
Bernard Keppenne, économiste en chef à CBC: “Les organes de contrôle en Europe jouent très clairement leur rôle”