Pas de répit pour les taux obligataires
Les chiffres du chômage aux Etats-Unis se sont révélés plus forts que prévu, ce qui a entraîné une hausse du dollar, mais surtout une poursuite de la remontée des taux obligataires.
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Les chiffres du chômage aux Etats-Unis se sont révélés plus forts que prévu, ce qui a entraîné une hausse du dollar, mais surtout une poursuite de la remontée des taux obligataires.
Les chiffres du chômage aux Etats-Unis vont-ils réussir à faire baisser la tension sur les taux obligataires ? Rien n’est moins sûr, tout va dépendre des premières mesures de Trump et de l’attitude de la FED.
Compliqué ce matin de démêler les faits tellement tout part un peu dans tous le sens, ce qui démontre une certaine nervosité en particulier sur le marché obligataire.
J’hésite ce matin de commencer avec l’inflation en Europe, ou avec l’insolente performance de l’économie américaine qui a entraîné une hausse des taux obligataires.
La véritable première journée sur les marchés financiers, hier, a été l’exemple typique de ce que nous allons connaître ces prochaines années avec le retour de Trump, à savoir un mélange d’annonces et ensuite de démentis qui vont ballotter les marchés dans tous les sens.
Avant de se faire emporter par le flot des données économiques et autres indicateurs, je publie ce matin mes prévisions, tout à fait personnelles, pour cette année 2025.
L’Europe n’a rien à envier à l’Asie au point de vue de l’état de son industrie, même si certains pays européens arrivent à sortir du lot, mais sans que cela soit suffisant.
L’Asie commence l’année en recul sur fond de crainte des conséquences de l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, alors que ce continent est fortement dépendant des exportations.
Dans la continuité de mes propos d’hier, les indices en Chine, ce matin, montrent également que l’industrie peine à se reprendre, tout en posant aussi la question de l’impact des mesures de soutien.
L’industrie aura marqué l’année, mais pas de façon très positive, et termine sur une tendance qui reste encore largement négative dans la majorité des pays.