La BCE ne va pas tergiverser
La décision de la Banque centrale du Canada de n’augmenter ses taux que de 0.50% a renforcé le sentiment que la fin du cycle approche, mais n’influencera pas la BCE.
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La décision de la Banque centrale du Canada de n’augmenter ses taux que de 0.50% a renforcé le sentiment que la fin du cycle approche, mais n’influencera pas la BCE.
Dans la continuité de ces derniers jours, de mauvaises nouvelles économiques aux Etats-Unis sont perçues comme de bonnes nouvelles pour les bourses, car cela signifierait la fin prochaine de la hausse des taux.
Les indicateurs PMI très négatifs ont ravivé l’espoir de voir les Banques centrales ralentir leurs hausses de taux, ce qui a fait rebondir un peu les bourses.
Les chiffres sur l’économie chinoise ont été publiés ce matin, juste après le sacre de Xi Jinping, et montrent que la situation est très fragile.
Je ne croyais pas si bien dire en titrant lundi « Semaine cruciale pour Liz Truss ? », tellement cruciale qu’elle a vu sa démission après 44 jours de mandat. Et maintenant ?
Comme c’est curieux, il ressort du Livre Beige de la FED que l’inflation ne recule pas encore et les taux sont repartis à la hausse.
Même si la tension a sérieusement diminué, la Grande-Bretagne demeure au centre de toutes les attentions et en particulier l’évolution de l’inflation.
Exit le plan de réduction des impôts a annoncé le nouveau ministre des Finances en Grande-Bretagne, ce qui a rassuré les marchés et fortement diminué la pression sur le sterling.
Semaine cruciale pour la première ministre Liz Truss dont le sort politique pourrait être décidé par les marchés.
Il y a un moment que la hausse concomitante des taux et des bourses n’avait plus été observée aux Etats-Unis, comme si la hausse des taux était devenue secondaire, mais attention à cette euphorie.