Ne pas prendre ses désirs …
Le chiffre de l’inflation aux Etats-Unis a été une douche froide pour des marchés qui avaient sans doute négligé le fait que l’inflation était plus que la hausse de l’énergie.
3 International
Le chiffre de l’inflation aux Etats-Unis a été une douche froide pour des marchés qui avaient sans doute négligé le fait que l’inflation était plus que la hausse de l’énergie.
Beaucoup espèrent que le taux d’inflation aux Etats-Unis affichera un recul ce qui permettrait à la FED de ralentir ses hausses de taux. Trop d’espoir sans doute.
Le recul du dollar, par rapport à l’euro sur des perspectives de hausses de taux, et par rapport au yen suite à des menaces d’intervention, permet aux bourses de se reprendre.
La BCE a frappé fort et a donc augmenté de 0.75% son taux directeur, ce qui constitue une première depuis son existence et ce qui montre aussi sa volonté de juguler l’inflation.
C’est comme la mer rythmée par le flux et le reflux du ressac, les marchés financiers passent de la crainte à l’espoir, de la baisse à la hausse.
Un bon indicateur économique aux Etats-Unis devient à ce stade une mauvaise nouvelle pour les marchés obligataires et les bourses, et une bonne nouvelle pour le dollar.
Pour ceux qui en doutaient encore, l’arrêt de la livraison du gaz russe est bien lié aux sanctions européennes, et croire que nous pouvons faire confiance aux autres producteurs d’énergie est une illusion dangereuse.
L’envolée du prix du gaz avec l’incertitude sur les livraisons par Gazprom a mis sous pression l’euro, et les gouvernements qui peinent à trouver des parades.
Le dollar a atteint des niveaux qui n’ont plus été vu depuis 20 ans par rapport à un panier de devises, porté par les perspectives de hausses de taux et une bien meilleure tenue de l’économie américaine.
Non, nous ne sommes pas les seuls à souffrir de la hausse des prix de l’énergie et de la hausse des coûts, c’est aussi le cas en Asie, mais cela montre bien que le ralentissement est mondial.