La BoE va rattraper son retard
Quatre Banques centrales se réunissent aujourd’hui, mais une seule va encore baisser ses taux, vu le ralentissement de l’activité, mais surtout le recul bienvenu de l’inflation.
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Quatre Banques centrales se réunissent aujourd’hui, mais une seule va encore baisser ses taux, vu le ralentissement de l’activité, mais surtout le recul bienvenu de l’inflation.
La journée sera chargée avec les indices PMI en zone euro, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Mais ce sont surtout les données sur le marché de l’emploi aux Etats-Unis et celles sur les ventes au détail qui vont focaliser toutes les attentions.
Cette semaine sera encore chargée avec les réunions de la BCE, de la Banque centrale de Norvège et de Suède, de la Banque d’Angleterre, la seule à baisser ses taux, et celle de la BOJ qui devrait augmenter ses taux, alors que la fin de l’année se termine sur une note négative en Chine.
La volatilité, non pas de l’indice VIX qui mesure la volatilité des marchés boursiers, mais provenant des indices sur le marché de l’emploi aux Etats-Unis est impressionnante, mais surtout déconcertante, car elle empêche toute analyse sereine.
La FED a bien réduit son taux de 0,25 %, mais l’accouchement s’est fait dans la douleur, et la suite dépendra de l’état du marché de l’emploi ainsi que de la tenue de l’économie américaine.
La déflation menace toujours l’économie chinoise, et pour acquérir des parts de marché, les producteurs chinois n’ont pas d’autre choix que de tirer les prix vers le bas en exerçant des pressions sur leur marge.
Le rendement de l’obligation allemande à 30 ans a atteint, hier, son plus haut niveau depuis 2011, et le rendement de l’obligation japonaise à 20 ans a atteint un niveau record ce matin. Que se passe-t-il sur les taux obligataires ?
Les entreprises chinoises ont bien compris qu’elles devaient se trouver de nouveaux débouchés, et elles n’ont pas traîné pour détourner une partie du commerce destiné aux Etats-Unis vers d’autres parties du monde.
Nous avons commencé la semaine avec l’Inde, et nous terminons avec l’Inde, non pas pour parler de la visite de Poutine, mais parce que la Banque centrale indienne a réduit son taux.
Selon le bureau ADP, l’économie américaine a connu au mois de novembre une destruction de 32.000 emplois, ce qui a renforcé totalement le scénario d’une baisse des taux de la part de la FED.