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Une pause s’impose pour digérer
Pause, non pas dans le climat qui montre de plus en plus de dérèglements, mais sur les marchés financiers qui reprennent leur souffle, un peu perdus par le manque de tendance et de visibilité.
La politique monétaire restrictive a encore besoin de temps
Pour ceux qui avaient encore le moindre doute, Powell a confirmé, ce que tout le monde subodorait ou presque, la politique monétaire devrait rester restrictive plus longtemps, conséquence le rendement du Treasury 10 ans a encore grignoté quelques points.
Des marchés déboussolés
Les marchés financiers ont oscillé entre les craintes d’une escalade, l’espoir d’un répit, des indicateurs encore solides aux Etats-Unis, et des hausses des prix des matières premières, en un mot aucune véritable tendance, mais plutôt un tourbillon.
Tout le monde retient son souffle
La crainte était palpable, la tension aussi, mais une étape complémentaire a été franchie dans le conflit au Moyen-Orient avec l’attaque directe de l’Iran sur Israël et le risque d’un embrasement de la région ne peut plus être écarté.
Une BCE sur du velours, provisoirement
Christine Lagarde a même pu se montrer un peu chaton, compte tenu de la perspective de voir la FED ne pas bouger ses taux en juin, ce qui lui a permis de préparer à une baisse des taux sans le dire explicitement.