Retrouvez tous les articles publiés par Bernard Keppenne.

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Ce terme va-t-il disparaitre du vocable financier pour un bon moment ? Si même le Japon parle d’inflation on pourrait se diriger vers ce scénario.
Comme s’il n’y avait pas déjà suffisamment de tensions géopolitiques comme cela, un nouveau front s’est ravivé, accentuant encore un peu plus les pressions sur le prix du baril, avec comme conséquence une hausse des taux longs bien évidemment.
Au moment où la Chine publiait ses chiffres du PIB et de la production industrielle, la Banque centrale chinoise annonçait une baisse d’un de ses taux de référence, signalant par cette décision sa volonté d’amortir le ralentissement de l’économie chinoise.
Les marchés boursiers, ces derniers jours, appliquent à merveille l’expression qui vient d’un poème de Voltaire « Jean qui rit, Jean qui pleure », et ce matin ils maugréent sur les perspectives de hausse de taux aux Etats-Unis et ils pleurent.
La livre turque a perdu plus de 40 % de sa valeur par rapport au dollar américain en 2021, plongeant l’économie dans une nouvelle crise monétaire. Contrairement à 2018, où le choc des changes reflétait des déséquilibres extérieurs insoutenables, la braderie actuelle de la livre a été déclenchée par la politique monétaire ultra-libre qui est fermement sous l’emprise du président Erdogan.