Le reflux des taux longs
La courbe rentrante sur les taux longs est impressionnante après les déclarations et annonces des Banques centrales la semaine passée, avec des effets assez sensibles sur les devises.
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La courbe rentrante sur les taux longs est impressionnante après les déclarations et annonces des Banques centrales la semaine passée, avec des effets assez sensibles sur les devises.
La BOE a rejoint le clan composé de la FED et de la BCE en faisant écho aux propos de ces dernières sur l’aspect temporaire de la hausse de l’inflation, même si elle devrait augmenter ses taux l’année prochaine.
La FED a franchi le Rubicon en réduisant son programme de rachats, tout en confirmant que cette décision n’était nullement le signe d’une remontée des taux compte tenu du fait qu’une partie de la hausse de l’inflation était transitoire.
L’imminence du tapering de la FED n’a pourtant nullement empêché les bourses européennes et américaines de surfer sur les résultats des sociétés et d’afficher de nouveaux records en particulier pour les bourses américaines.
Revirement assez spectaculaire de la part de la Banque centrale d’Australie après sa réunion, ce qui alimente encore un peu plus toutes les spéculations concernant la réunion de la FED qui se tient cette semaine.
Il est déjà acquis que la BCE ne suivra pas la Banque centrale du Canada (BoC), qui a annoncé la fin de son programme de rachats d’actifs ainsi que la hausse des taux courant de l’année prochaine.
L’inflation demeure le centre d’attention malgré les premiers signes de stabilisation, voire même de recul des prix de certaines matières premières, et sera bien évidemment au menu de la réunion de la BCE demain.
L’Allemagne, le mauvais élève de l’Europe ! C’est évidemment un peu fort comme propos, mais l’industrie allemande est particulièrement affectée par les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement, ce qui pèse sur sa croissance.
Les indices PMI en zone euro ont bien confirmé que le pic de l’activité a eu lieu cet été, et que l’on connait maintenant un tassement de l’activité, en partie accentué par les problèmes dans les chaînes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation.
Sommes-nous face à un réel risque de crash de la livre turque après la décision complètement irresponsable de la Banque centrale de baisser une nouvelle fois ses taux ?