La bataille est loin d’être gagnée

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Il ne faut pas baisser la garde et ne pas se laisser bercer d’illusions, le virus n’a pas disparu et la situation demeure encore ….

Mode Lungo

Il ne faut pas baisser la garde et ne pas se laisser bercer d’illusions, le virus n’a pas disparu et la situation demeure encore très préoccupante en particulier (et pour le moment) en Asie.

Inquiétudes en Asie

Commençons par l’Australie qui a signalé dimanche l’un des plus grands nombres de cas de coronavirus localement cette année, ce qui a déclenché des mesures de confinement dans les villes de Sydney et de Darwin et imposé des restrictions dans quatre États. Sydney a entamé dimanche un confinement de deux semaines suite au nombre de cas du variant Delta.

Ensuite, l’Indonésie est confrontée à un nombre record de cas, tandis qu’en Malaisie, le confinement devrait être prolongé. La Thaïlande a également annoncé de nouvelles restrictions à Bangkok et dans d’autres provinces.

Il y a donc une réelle aggravation de la situation et qui ne se limite pas à l’Asie puisque le Portugal semble faire face à une nouvelle vague, sans parler de la situation en Russie.

Je ne veux pas jouer à l’oiseau de mauvais augure, mais tant que la vaccination ne sera pas mondialement suffisante, les variants vont continuer de se répandre.

Tout dépend donc de la vaccination, comme l’a rappelé le compte rendu de la dernière réunion de la BOJ les 17 et 18 juin derniers. « Bien qu’incertains et inégaux, les progrès en matière de vaccination ont rendu la reprise économique mondiale plus évidente. On peut espérer que le Japon verra quelque chose de similaire se produire ».

Dépenses de consommation

On connait l’importance de ces dernières dans le PIB aux Etats-Unis. Or elles sont restées inchangées au mois de mai après une hausse de 0.9% en avril.

Un double effet explique cette stagnation, les goulet d’étranglement qui ont entravé la production automobile et le switch des dépenses de biens vers celles des services. Ainsi, si les dépenses en services ont augmenté de 0,7 %, grâce aux loisirs, aux restaurants et aux hôtels, celles en biens ont diminué de 1,3 %, les dépenses en biens durables tels que les véhicules à moteur ayant chuté de 2,8 %.

Dans le même temps, a été publié l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), qui est l’indice de référence de la FED en termes d’inflation. Cet indice, à l’exclusion des composantes volatiles que sont l’alimentation et l’énergie, a augmenté de 0,5 % en mai après avoir progressé de 0,7 % en avril. Soit en taux annuel, un niveau de 3,4 %, soit la plus forte hausse depuis avril 1992 (voir graphique).

Poursuite de la hausse

Malgré la remontée des taux et la hausse de la devise (voir graphique), l’inflation au Brésil a poursuivi sa hausse en passant de 7.3% à 8.1%, soit le taux le plus élevé depuis octobre 2016.

Même si cette hausse est temporaire et s’explique en grande partie suite à la forte hausse des prix de l’essence et de l’électricité, la Banque centrale va continuer à augmenter ses taux pour juguler cette forte pression inflationniste. Après une hausse de 0.75% du taux la semaine passée, il n’est absolument pas exclu que lors de la prochaine réunion la hausse soit encore plus importante.

Le tout dans un contexte sanitaire qui demeure toujours aussi préoccupant avec  33.704 nouveaux cas de coronavirus au cours des dernières 24 heures, ainsi que 739 décès. Et alors que le Brésil a comptabilisé plus de 18,4 millions de cas depuis le début de la pandémie, tandis que le bilan officiel en termes de décès s’établit désormais à 513.474.

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