Retrouvez tous les articles publiés par Bernard Keppenne.
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Pas d’accalmie, ni sur le front de l’inflation, ni sur le front ukrainien, les Américains démentant tout retrait des troupes russes, deux éléments qui entretiennent bien évidemment la volatilité sur les marchés.
L’art de souffler le chaud et le froid. L’annonce par Moscou du retour de troupes, massées à la frontière avec l’Ukraine, dans leur caserne et des propos plus positifs de Poutine ont fait retomber d’un cran la tension et rassuré les marchés.
Les bourses se sont mises au diapason de la couleur de la journée d’hier et ont évolué au gré des déclarations, des inquiétudes, des doutes, des espoirs, mais sont restées dans l’incertitude.
Déjà fragilisés par la remontée des taux et les perspectives d’une réaction plus agressive de la part de la FED, les marchés boursiers s’inquiètent en plus des risques d’un conflit en Ukraine, qui serait imminent selon les Américains.
L’inflation aux Etats-Unis n’a pas faibli, bien au contraire, ce qui a provoqué une lourde chute de la bourse américaine sous l’effet d’une envolée des taux avec un rendement du treasury 10 ans qui a passé le seuil symbolique de 2%.