Retrouvez tous les articles publiés par Bernard Keppenne.

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Outre son coût humain, la guerre russo-ukrainienne continue d’exercer une pression à la hausse
sur les prix de l’énergie et des matières premières en général. Nous confirmons notre opinion de
base selon laquelle les prix du pétrole sont proches de leur pic et resteront élevés au cours des
prochains trimestres avant de redescendre progressivement.
Une série d’indicateurs un peu plus positifs ont tiré les marchés boursiers de leur marasme, même s’ils renforcent le scénario des hausses de taux.
En prenant certaines mesures proposées à l’unisson par le GIEC et l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie), nous pourrions, à l’échelle européenne, réduire notre consommation de pétrole de 2.7 millions de barils par jour, ce qui équivaut à notre importation russe.
L’envolée du prix du blé après la décision de l’Inde d’interdire les exportations est un nouveau facteur de tension et de déstabilisation.
La politique zéro-Covid a fortement plombé l’activité en Chine, ce qui met une forte pression sur la Banque centrale pour réduire ses taux d’intérêt.