Le flottement perdure
L’incertitude domine toujours dans le conflit ukrainien et va perdurer, avec cependant un petit espoir avec la tenue possible d’un sommet Poutine – Biden, si d’ici là la Russie n’a pas envahi l’Ukraine.
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L’incertitude domine toujours dans le conflit ukrainien et va perdurer, avec cependant un petit espoir avec la tenue possible d’un sommet Poutine – Biden, si d’ici là la Russie n’a pas envahi l’Ukraine.
Les marchés vont-ils devoir composer avec une nouvelle guerre froide avec ses moments de tension, d’accalmie et de manipulation ? Soit devoir évoluer dans un contexte d’incertitude, ce qu’ils détestent par-dessus tout.
Pas d’accalmie, ni sur le front de l’inflation, ni sur le front ukrainien, les Américains démentant tout retrait des troupes russes, deux éléments qui entretiennent bien évidemment la volatilité sur les marchés.
L’art de souffler le chaud et le froid. L’annonce par Moscou du retour de troupes, massées à la frontière avec l’Ukraine, dans leur caserne et des propos plus positifs de Poutine ont fait retomber d’un cran la tension et rassuré les marchés.
Les bourses se sont mises au diapason de la couleur de la journée d’hier et ont évolué au gré des déclarations, des inquiétudes, des doutes, des espoirs, mais sont restées dans l’incertitude.
Déjà fragilisés par la remontée des taux et les perspectives d’une réaction plus agressive de la part de la FED, les marchés boursiers s’inquiètent en plus des risques d’un conflit en Ukraine, qui serait imminent selon les Américains.
L’inflation aux Etats-Unis n’a pas faibli, bien au contraire, ce qui a provoqué une lourde chute de la bourse américaine sous l’effet d’une envolée des taux avec un rendement du treasury 10 ans qui a passé le seuil symbolique de 2%.
Petite accalmie sur le front des taux d’intérêt dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis, ce qui a permis un rebond des bourses et en particulier des valeurs technologiques.
La consommation des ménages aux Etats-Unis demeure encore fortement dépendante des importations, et donc le déficit commercial a pesé sur la croissance en 2021 et devrait continuer de peser en 2022.
La hausse des taux se poursuit dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis ce jeudi, chiffre qui devrait être encore supérieur à celui du mois de décembre car la décrue n’interviendra que plus tard dans l’année.