Destructions et chaos
Même si rien n’arrêtera Poutine, les Américains réfléchissent à réduire voir même à stopper les importations de pétrole russe pour asphyxier l’économie russe, avec des conséquences qui ne se limitent pas qu’à l’économie russe.
3 International
Même si rien n’arrêtera Poutine, les Américains réfléchissent à réduire voir même à stopper les importations de pétrole russe pour asphyxier l’économie russe, avec des conséquences qui ne se limitent pas qu’à l’économie russe.
L’implacable rouleau compresseur des troupes russes continue d’avancer, semant la terreur, l’exode, la mort et même s’en prenant à la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
Je ne croyais pas si bien dire hier en titrant « le spectre d’un défaut sur la dette russe », car les agences de rating Fitch et Moody’s ont annoncé une baisse drastique du rating de la Russie vu les risques.
La situation sur le terrain militaire s’intensifie et s’aggrave, tout comme sur les marchés financiers qui commencent à mesurer l’ampleur et les conséquences des sanctions et de la guerre.
Les sanctions se mettent en place et d’autres pays se joignent pour mettre encore plus la Russie au ban du monde, alors que les autorités monétaires prennent des mesures de sauvegarde.
L’impact des sanctions sur l’économie russe est à ce stade encore impossible à déterminer et les dernières mesures de ce week-end pourraient être lourdes de conséquences, mais hélas ne vont pas arrêter la guerre immédiatement.
Face à l’agression par la Russie de l’Ukraine, les sanctions ont encore été élevées d’un cran avec comme objectif de faire plier Poutine et d’étrangler pour cela économiquement la Russie.
Il est impossible ce matin de prévoir ce qui va se passer après l’attaque de l’Ukraine par les troupes russes et les propos extrêmement belliqueux de Poutine qui ne laissent plus aucune possibilité de dialogue.
Le contexte géopolitique extrêmement tendu n’empêchera cependant pas les Banques centrales de combattre l’inflation et d’augmenter les taux, comme vient de le faire la Banque centrale de Nouvelle-Zélande.
Un pas de plus a été franchi par la reconnaissance par la Russie des deux régions pro russes en Ukraine et l’envoi de troupes russes de « maintien de la paix », et les Occidentaux restent pantois.