La peur, la sidération et l’impuissance
Face à l’agression par la Russie de l’Ukraine, les sanctions ont encore été élevées d’un cran avec comme objectif de faire plier Poutine et d’étrangler pour cela économiquement la Russie.
3 International
Face à l’agression par la Russie de l’Ukraine, les sanctions ont encore été élevées d’un cran avec comme objectif de faire plier Poutine et d’étrangler pour cela économiquement la Russie.
Il est impossible ce matin de prévoir ce qui va se passer après l’attaque de l’Ukraine par les troupes russes et les propos extrêmement belliqueux de Poutine qui ne laissent plus aucune possibilité de dialogue.
Le contexte géopolitique extrêmement tendu n’empêchera cependant pas les Banques centrales de combattre l’inflation et d’augmenter les taux, comme vient de le faire la Banque centrale de Nouvelle-Zélande.
Un pas de plus a été franchi par la reconnaissance par la Russie des deux régions pro russes en Ukraine et l’envoi de troupes russes de « maintien de la paix », et les Occidentaux restent pantois.
L’incertitude domine toujours dans le conflit ukrainien et va perdurer, avec cependant un petit espoir avec la tenue possible d’un sommet Poutine – Biden, si d’ici là la Russie n’a pas envahi l’Ukraine.
Les marchés vont-ils devoir composer avec une nouvelle guerre froide avec ses moments de tension, d’accalmie et de manipulation ? Soit devoir évoluer dans un contexte d’incertitude, ce qu’ils détestent par-dessus tout.
Pas d’accalmie, ni sur le front de l’inflation, ni sur le front ukrainien, les Américains démentant tout retrait des troupes russes, deux éléments qui entretiennent bien évidemment la volatilité sur les marchés.
L’art de souffler le chaud et le froid. L’annonce par Moscou du retour de troupes, massées à la frontière avec l’Ukraine, dans leur caserne et des propos plus positifs de Poutine ont fait retomber d’un cran la tension et rassuré les marchés.
Les bourses se sont mises au diapason de la couleur de la journée d’hier et ont évolué au gré des déclarations, des inquiétudes, des doutes, des espoirs, mais sont restées dans l’incertitude.
Déjà fragilisés par la remontée des taux et les perspectives d’une réaction plus agressive de la part de la FED, les marchés boursiers s’inquiètent en plus des risques d’un conflit en Ukraine, qui serait imminent selon les Américains.