Euro et bourses européennes en débandade
L’envolée du prix du gaz avec l’incertitude sur les livraisons par Gazprom a mis sous pression l’euro, et les gouvernements qui peinent à trouver des parades.
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L’envolée du prix du gaz avec l’incertitude sur les livraisons par Gazprom a mis sous pression l’euro, et les gouvernements qui peinent à trouver des parades.
Le dollar a atteint des niveaux qui n’ont plus été vu depuis 20 ans par rapport à un panier de devises, porté par les perspectives de hausses de taux et une bien meilleure tenue de l’économie américaine.
Non, nous ne sommes pas les seuls à souffrir de la hausse des prix de l’énergie et de la hausse des coûts, c’est aussi le cas en Asie, mais cela montre bien que le ralentissement est mondial.
Deux chiffres sont venus confirmer que le pic de l’inflation n’est pas encore derrière nous, et donc conforter les Banques centrales qu’elles doivent agir.
Impossible de ne pas revenir sur le message de Powell, que les bourses ont continué de digérer tant bien que mal, car ce message révèle un changement de paradigme.
Le discours de Powell fera certainement date dans l’histoire économique et financière par sa brièveté, mais surtout par sa fermeté et par la volonté clairement affichée de combattre l’inflation sans états d’âme.
La question de l’évolution des taux d’intérêt sera encore au menu du jour après la publication des minutes de la BCE et dans l’attente du discours de Powell à Jackson Hole.
L’ascension des taux longs est repartie de plus belle avec la hausse du prix du gaz, qui a ravivé les craintes d’une inflation qui ne faiblirait pas rapidement.
Il y a au moins une cohérence, tous les indicateurs économiques sont en recul et pointent vers la récession dans une belle unanimité.
Les bourses se sont une nouvelle fois pris les pieds dans les tapis, sous la pression du prix du gaz, des craintes de récession et d’une inflation qui ne devrait pas reculer aussi vite que prévu.