Le prochain risque, celui d’une paralysie

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Malgré des risques évidents de désorganisation et de paralysie des économies, des soins de santé, des transports, et autres suite à une explosion des contaminations dans les prochains jours, le variant Omicron serait nettement moins dangereux, ce qui a rassuré les marchés boursiers qui ont engrangé de nouvelles hausses.

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Malgré des risques évidents de désorganisation et de paralysie des économies, des soins de santé, des transports, et autres suite à une explosion des contaminations dans les prochains jours, le variant Omicron serait nettement moins dangereux, ce qui a rassuré les marchés boursiers qui ont engrangé de nouvelles hausses.

Inflation au menu

Et cet apaisement sur les risques d’Omicron a fait revenir au premier plan le risque inflationniste et ses conséquences.

Ainsi, l’inflation en Belgique a encore progressé en passant d’un mois à l’autre de 5.64% à 5.71%, soit son niveau le plus élevé depuis juillet 2008, avec un nouveau dépassement de l’indice pivot. Cette hausse est essentiellement liée à la hausse des produits énergétiques comme les mois précédents. 

Nous serons donc particulièrement attentifs à l’évolution du prix du gaz, qui s’est un peu tassé hier, mais clairement il faudra du temps pour assister à un recul de l’inflation vu également les contraintes qui pèsent sur les flux comme souligné dans un article du Trends (pour les abonnés).

Aux Etats-Unis, l’indice des prix à la consommation (PCE) poursuit aussi sa hausse. D’un mois à l’autre, il a progressé de 0.5%, soit un taux annuel à 4.7% contre 4.2% en octobre, ce qui représente le taux le plus élevé depuis février 1989.

Ce qui n’a cependant pas empêché les dépenses de consommation des ménages de progresser de 0.6% d’un mois à l’autre après une hausse de 1.4%, ce qui confirme que la croissance au quatrième trimestre sera solide.

D’inflation il en est aussi question en Hongrie avec une nouvelle hausse de taux décidée par la Banque centrale. Après une hausse de 0.30% de son taux de base la semaine passée, elle a augmenté le taux court de 0.20% à 3.80%. Mais non seulement cette politique des petits pas ne convainc pas, mais en plus le gouvernement d’Orban a annoncé son intention de geler pour six mois les taux des prêts hypothécaires. Conséquence, à contrario de la couronne tchèque, le forint hongrois se déprécie malgré les hausses de taux.

Poursuite de la reprise en main

La livre turque continue de se renforcer après l’annonce d’un vaste plan pour garantir les dépôts. Mais derrière cette hausse se cache aussi des ventes massives et agressives de dollars de la part des banques d’Etat pour un montant estimé à 6 milliards de dollars.

Mais cette reprise en main, ou cette fuite en avant, n’est pas sans conséquences pour les réserves en devises qui avaient déjà fortement fondu, ni pour la dette dont le coût s’est envolé.

Une BOJ contrainte

L’annonce par le gouvernement japonais d’un budget de 940 milliards de dollars indique que la question de la réduction de la dette n’est pas un sujet d’actualité. Ce qui devrait contraindre la BOJ à maintenir ses taux extrêmement bas pour encore une longue période.

Il faut dire que le nouveau gouvernement a pris des engagements pour une aide spécifique aux ménages et aux entreprises qui ont été affectés par le Covid, ce qui n’est pas sans conséquence dans le budget. Et que l’économie nippone n’a pas connu l’effet de rattrapage comme en Europe ou aux Etats-Unis, mais au contraire une forte chute du PIB au troisième trimestre.

Il me reste à vous souhaiter un joyeux Noël et de profiter de vos proches en oubliant pour quelques heures le virus sans pour autant oublier les règles de précaution.

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