Un choix détestable

Mode Expresso

Raymond Aron a écrit « le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal, mais surtout entre le préférable et le détestable ». En décidant de fermer les cinémas et les théâtres, entre autres, le gouvernement belge a fait le choix du détestable. Car ces mesures ont juste été prises pour montrer qu’il a fait quelque chose, mais elles ne servent à rien et sont surtout le reflet d’un manque total de vision pour la suite.

Mode Lungo

Raymond Aron a écrit « le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal, mais surtout entre le préférable et le détestable ». En décidant de fermer les cinémas et les théâtres, entre autres, le gouvernement belge a fait le choix du détestable. Car ces mesures ont juste été prises pour montrer qu’il a fait quelque chose, mais elles ne servent à rien et sont surtout le reflet d’un manque total de vision pour la suite.

Petite lueur d’espoir

Et même si les premières annonces concernant le variant Omicron ont rassuré, et d’ailleurs les marchés ont pris le pari d’un impact moindre de ce dernier, non seulement elles doivent être prises avec prudence, mais surtout elles ne justifient en rien les décisions injustes envers la culture sacrifiée sur l’incompétence du monde politique.

Selon une étude publiée par l’Imperial College de Londres, le risque d’hospitalisations avec le variant Omicron est entre 40 et 45% inférieur à celui du variant Delta.

Mais ce chiffre doit être nuancé car le risque d’infection est nettement plus élevé avec Omicron et que les vaccins sont  moins efficaces. On le voit les inconnues sont encore nombreuses et les mesures prises n’apportent aucune réponse aux défis de demain.

Révision à la hausse

C’est rare et cela vaut donc la peine d’être souligné, mais le Japon a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’année fiscale qui commence en avril prochain.

Alors que précédemment, la croissance avait été estimée à 2.2%, elle a été revue à 3.2% pour l’exercice 2022. Ce chiffre serait assez exceptionnel, car il faut revenir à 2010 pour retrouver une croissance de cette ampleur et s’explique par l’impact qu’apporterait le plan de relance du nouveau gouvernement. Le recul du yen cette année est aussi un facteur qui pourrait soutenir cette croissance l’année prochaine.

Mais dans le même temps, le gouvernement a dû revoir à la baisse les prévisions pour cette année fiscale à 2.6% contre 3.7%, car la pandémie prolongée de Covid-19 et les contraintes d’approvisionnement dans la production de puces pèsent sur la reprise.

Que des belles nouvelles économiques aux Etats-Unis

D’abord, avec l’indice de confiance des consommateurs, qui en dépit de la hausse des contaminations et de la fin des mesures fiscales, est reparti à la hausse.

Manifestement, les consommateurs américains sont et restent « bullish » pour 2022 et seraient enclins à continuer à acheter des maisons, et de partir en vacances durant les 6 prochains mois.

A propos d’immobilier justement, les ventes de maisons existantes ont augmenté de 1.9% en novembre et le prix moyen d’une maison a augmenté de 13.9% en taux annuel à 353.900 $.

Et pour finir et même si le chiffre du PIB au troisième trimestre a été globalement décevant, il a été revu légèrement à la hausse à 2.3% contre 2.1% lors de la précédente estimation. Pour rappel, cette croissance assez faible est la conséquence d’une résurgence des contaminations durant l’été, aux ruptures dans les chaînes d’approvisionnement qui ont fortement perturbé la production automobile et de la fin des aides du gouvernement. Et elle aussi été affectée par l’ouragan Ida qui a provoqué un arrêt de la production de pétrole dans les zones dévastées.

Cependant, le quatrième trimestre devrait connaitre une croissance nettement plus soutenue vu l’accumulation des très bons indicateurs économiques.

Encore une hausse de taux

La Banque centrale tchèque a surpris tout le monde en annonçant une nouvelle hausse de taux de 100 bp pour porter son taux directeur à 3.75%. Ce taux est le plus élevé depuis février 2008 et recouvre 300 bp de hausse en seulement 3 mois.

Cette décision est justifiée par la hausse de l’inflation à 6% en novembre et d’autres hausses de taux sont encore clairement prévues par la Banque centrale. Et malgré le renforcement de la devise, il demeure aux yeux de la Banque centrale encore trop faible par rapport au niveau de 25 par rapport à l’euro qu’elle s’était fixé. Cette relative faiblesse de la devise étant en partie responsable de la hausse de l’inflation. Mais on le voit la hausse surprise des taux a quand même eu un impact sur la devise.

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