Les bourses applaudissent le retour de Trump

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La vacance du pouvoir aurait été le pire des scénarios, raison pour laquelle les bourses ont salué le retour …

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La vacance du pouvoir aurait été le pire des scénarios, raison pour laquelle les bourses ont salué le retour de Trump, et que le dollar a reculé dans un contexte plus positif.

Deux autres facteurs

Car à côté du retour de Trump demeure toujours l’espoir de voir émerger un accord entre les démocrates et les républicains sur un nouveau plan de relance.

A cela, il faut ajouter la publication de l’indice ISM non manufacturier (voir graphique) qui est ressorti à 57.8, soit légèrement au-dessus de son niveau de 57.3 de février. Même si la crainte d’une résurgence du virus pèse sur les perspectives dans ce secteur, le fait d’avoir retrouvé son niveau d’avant la pandémie a été salué.

Situation moins positive en Europe

A contrario des Etats-Unis, les indices PMI des services refluent et repassent sous le seuil des 50.

Comme le montre le graphique, le recul a été particulièrement marqué en France et surtout en Espagne, où l’indice est passé de 47.7 à 42.4. Et comme ces deux pays ne profitent pas d’une reprise solide de l’activité manufacturière, comme en Allemagne, les perspectives demeurent peu encourageantes.

In fine, comme illustré par le graphique, l’indice composite pour la zone euro parvient tout juste à se maintenir au-dessus du seuil des 50, soutenu par l’industrie manufacturière essentiellement en Allemagne.

Mais comme décidemment rien n’est simple, deux autres indicateurs ont envoyé des messages contradictoires. D’une part, l’indice Sentix, qui mesure le moral des investisseurs en zone euro, s’est très légèrement détérioré en particulier sur les perspectives d’avenir.

D’autre part, au mois d’août les ventes de détail dans la zone euro ont fait un bond de 4.4% après un recul de 1.8% le mois précédent. Les plus fortes hausses ont été observées en Belgique (+9,6%), en France (+6,2%) et en Allemagne (+3,1%).

Il est intéressant de faire une petite comparaison sur un an et sans surprise toutes les activités ne sont pas logées à la même enseigne. Ainsi, le volume des ventes de détail a augmenté de 5.9% pour les produits non-alimentaires. Dans le détail, les ventes par correspondance et internet ont augmenté de 23.8%, alors que celles de textile, habillement et chaussures ont diminué de 14.1%. La partie alimentation, boissons et tabac a vu ses ventes progresser de 3.2%, chiffres pour la zone euro.

Sur un an, les plus fortes hausses ont été observées en Belgique (12.9%), en partie peut-être parce que les Belges sont moins partis à l’étranger et ont moins fait leurs courses en dehors de leur frontière, en Irlande (9.8%) et aux Pays-Bas (8.3%).

Hausse de l’inflation

Alors que l’on observe un peu partout des niveaux d’inflation qui reculent ou qui restent faibles, quelques pays font exception dont la Turquie.

En effet, en Turquie, le taux d’inflation demeure largement au-dessus de l’objectif de la banque centrale en se situant à 11.75% contre 11.77% le mois passé. Ce chiffre vient renforcer le scénario de nouvelles hausses de taux de la part de la banque centrale, perspectives qui ont stoppé la chute de la devise.

Il faut dire qu’après la hausse de 200 bp, la banque centrale pourrait encore augmenter les taux d’ici la fin de l’année et faire passer son taux directeur de 10.25% à 12%.

Petite stabilisation en Inde

Il faut dire que l’Inde a été particulièrement affectée par le virus avec plus de 100.000 morts, ce qui en fait le troisième pays au monde, après les États-Unis et le Brésil, à atteindre cette triste étape.

Et le secteur des services qui représente environ 55 % de l’économie indienne et près d’un tiers de ses emplois a particulièrement souffert du confinement.

Cependant, le léger assouplissement dans les mesures de confinement a permis à l’indice PMI des services de se reprendre en passant de 41.8 à 49.8. Mais malgré cela, septembre a été le septième mois consécutif de contraction de l’activité, la plus longue période de ce type depuis celle de dix mois jusqu’au début de 2014.

Elément très positif, l’indice PMI manufacturier s’est nettement redressé en passant de 52 à 56.8, ce qui devrait contribuer à soutenir la reprise.

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