Retrouvez tous les articles publiés par Bernard Keppenne.

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Mine de rien, la décision de la Banque centrale de Norvège de baisser ses taux hier, montre que l’incertitude des politiques monétaires vient se rajouter à un contexte de risques géopolitiques et commerciaux déjà élevé.
La FED, et Powell en particulier, est bien décidée à ne pas se laisser dicter sa politique, et s’inquiète d’une inflation qui pourrait être « significative » à l’avenir, ce qui l’incite à la prudence.
La FED se réunit dans un contexte particulièrement délicat avec le conflit entre l’Iran et Israël, avec la question de l’intervention ou pas des Etats-Unis, mais aussi les interrogations sur les impacts de la guerre commerciale.
La BOJ a laissé ses taux inchangés et, preuve de sa très grande prudence, elle a décidé de ralentir le rythme de la réduction de son bilan à partir de l’année prochaine.
La hausse du prix du baril est restée contenue, pour le moment, étant donné que le conflit reste cantonné entre l’Iran et Israël, mais cette hausse complique les décisions des Banques centrales, dont plusieurs se réunissent cette semaine.