Retrouvez tous les articles publiés par Bernard Keppenne.
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La mécanique est implacable. La perspective d’un resserrement des taux par la FED, entretenue encore un peu plus par la hausse du prix du baril, pousse les taux à la hausse, ce qui provoque un net recul des valeurs technologiques et donc des bourses.
Ce terme va-t-il disparaitre du vocable financier pour un bon moment ? Si même le Japon parle d’inflation on pourrait se diriger vers ce scénario.
Comme s’il n’y avait pas déjà suffisamment de tensions géopolitiques comme cela, un nouveau front s’est ravivé, accentuant encore un peu plus les pressions sur le prix du baril, avec comme conséquence une hausse des taux longs bien évidemment.
Au moment où la Chine publiait ses chiffres du PIB et de la production industrielle, la Banque centrale chinoise annonçait une baisse d’un de ses taux de référence, signalant par cette décision sa volonté d’amortir le ralentissement de l’économie chinoise.
Les marchés boursiers, ces derniers jours, appliquent à merveille l’expression qui vient d’un poème de Voltaire « Jean qui rit, Jean qui pleure », et ce matin ils maugréent sur les perspectives de hausse de taux aux Etats-Unis et ils pleurent.