Divergence des taux, donc des devises aussi
Le différentiel de taux entre les Etats-Unis et la zone euro ne devrait faire que s’élargir compte tenu du différentiel d’inflation et donc de l’attitude totalement différente des deux Banques centrales.
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Le différentiel de taux entre les Etats-Unis et la zone euro ne devrait faire que s’élargir compte tenu du différentiel d’inflation et donc de l’attitude totalement différente des deux Banques centrales.
Ne nous voilons pas la face, l’accord à la COP26 est loin d’être suffisant pour espérer limiter le réchauffement de la planète à 1.5 degré et les annonces ont laissé les marchés financiers de marbre.
Le dollar s’est nettement renforcé après la publication des indices d’inflation aux Etats-Unis, indices qui indiquent clairement que la FED augmentera ses taux l’année prochaine et donc bien avant la BCE.
La hausse des prix à la production se poursuit en Chine et aux Etats-Unis, après l’Europe, toujours alimentée par la hausse des prix de l’énergie, des matières premières, des intrants et des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement, ritournelle bien connue.
C’est un débat sans fin pour le moment entre la nécessité de permettre aux économies de se rependre et donc de garder des taux bas, tout en évitant que la hausse de l’inflation ne devienne ingérable.
La courbe rentrante sur les taux longs est impressionnante après les déclarations et annonces des Banques centrales la semaine passée, avec des effets assez sensibles sur les devises.
La BOE a rejoint le clan composé de la FED et de la BCE en faisant écho aux propos de ces dernières sur l’aspect temporaire de la hausse de l’inflation, même si elle devrait augmenter ses taux l’année prochaine.
La FED a franchi le Rubicon en réduisant son programme de rachats, tout en confirmant que cette décision n’était nullement le signe d’une remontée des taux compte tenu du fait qu’une partie de la hausse de l’inflation était transitoire.
L’imminence du tapering de la FED n’a pourtant nullement empêché les bourses européennes et américaines de surfer sur les résultats des sociétés et d’afficher de nouveaux records en particulier pour les bourses américaines.
Revirement assez spectaculaire de la part de la Banque centrale d’Australie après sa réunion, ce qui alimente encore un peu plus toutes les spéculations concernant la réunion de la FED qui se tient cette semaine.