Timide accalmie
Une série d’indicateurs un peu plus positifs ont tiré les marchés boursiers de leur marasme, même s’ils renforcent le scénario des hausses de taux.
3 International
Une série d’indicateurs un peu plus positifs ont tiré les marchés boursiers de leur marasme, même s’ils renforcent le scénario des hausses de taux.
L’envolée du prix du blé après la décision de l’Inde d’interdire les exportations est un nouveau facteur de tension et de déstabilisation.
La politique zéro-Covid a fortement plombé l’activité en Chine, ce qui met une forte pression sur la Banque centrale pour réduire ses taux d’intérêt.
Le dollar ressort une nouvelle fois comme le grand gagnant de la guerre en Ukraine, des craintes d’un fort ralentissement économique et du différentiel de taux.
Le recul de l’inflation aux Etats-Unis n’a été ni à la hauteur des attentes ni suffisamment significatif pour entrainer un changement de la part de la FED, avec comme conséquence une nouvelle baisse de la bourse américaine.
Preuve supplémentaire que les mesures de confinement en Chine minent la croissance, les prix à la production ont ralenti malgré les hausses des prix des matières premières.
Les bourses continuent de dévisser, confrontées à des chocs négatifs aussi bien de l’offre que de la demande qui pèsent sur la croissance dans un contexte de hausse des taux.
Qu’est-ce qui a changé en un mois aussi bien en économie qu’en politique ou en géopolitique ? Rien et tout.
D’après les minutes de la dernière réunion de la BCE, cette dernière pourrait emboiter le pas à la FED, mais évidemment dans une proportion totalement différente.
L’annonce de nouvelles sanctions contre la Russie de la part des Etats-Unis, les Européens n’ayant pas encore réussi à se mettre d’accord, une situation sanitaire en Chine qui se dégrade et une FED bien décidée à agir, c’est décidemment trop pour les bourses qui ont nettement reculé.