Des records qui vont vite être battus
Il est question de records, mais pas des bourses, deux ans après jour pour jour où le premier cas, de ce qu’à l’époque, on avait appelé une « pneumonie virale » était annoncé dans la ville de Wuhan.
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Il est question de records, mais pas des bourses, deux ans après jour pour jour où le premier cas, de ce qu’à l’époque, on avait appelé une « pneumonie virale » était annoncé dans la ville de Wuhan.
Comme chaque année, je reviens sur mes prévisions pour l’année écoulée, ce qui me donne également l’occasion de revenir sur un ou deux faits marquants de 2021.
En dépit de l’annulation des vols et des contraintes dans les voyages, les ventes de détail aux Etats-Unis, avant les fêtes, ont connu une très forte hausse, ce qui a donné un sérieux coup de fouet à la bourse américaine et au Nikkei par effet de ricochet.
Quand une baisse des taux provoque in fine une hausse des taux qui vient alors peser lourdement sur l’activité des entreprises et provoquer juste l’effet inverse qu’escompté.
Malgré des risques évidents de désorganisation et de paralysie des économies, des soins de santé, des transports, et autres suite à une explosion des contaminations dans les prochains jours, le variant Omicron serait nettement moins dangereux, ce qui a rassuré les marchés boursiers qui ont engrangé de nouvelles hausses.
Raymond Aron a écrit « le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal, mais surtout entre le préférable et le détestable ». En décidant de fermer les cinémas et les théâtres, entre autres, le gouvernement belge a fait le choix du détestable. Car ces mesures ont juste été prises pour montrer qu’il a fait quelque chose, mais elles ne servent à rien et sont surtout le reflet d’un manque total de vision pour la suite.
Il y a un an, le 18 décembre 2020, j’intitulais mon commentaire du jour ; « tout dépend de nous », et un an plus tard, je pourrais reprendre exactement le même titre pour mon commentaire de ce jour.
Un autre facteur pourrait menacer la croissance américaine l’année prochaine au moment même où Omicron se propage rapidement et aura inéluctablement un impact négatif sur le premier trimestre, ce qui incite déjà aux révisions à la baisse des chiffres de croissance.
Les lampions de la fête ne sont même pas encore éteints, et certains ne seront d’ailleurs même pas allumés, que les Banques centrales révisent à la baisse leur prévision de croissance pour 2022 compte tenu d’un premier trimestre attendu en berne.
Les marchés ont digéré, tant bien que mal, les décisions et annonces des Banques centrales, mais sont entravés par les risques que fait peser le variant Omicron sur la croissance au premier trimestre 2022.