Le flottement perdure

Mode Expresso

L’incertitude domine toujours dans le conflit ukrainien et va perdurer, avec cependant un petit espoir avec la tenue possible d’un sommet Poutine – Biden, si d’ici là la Russie n’a pas envahi l’Ukraine.

Mode Lungo

L’incertitude domine toujours dans le conflit ukrainien et va perdurer, avec cependant un petit espoir avec la tenue possible d’un sommet Poutine – Biden, si d’ici là la Russie n’a pas envahi l’Ukraine.

Espoir

Cette rencontre a été proposée par Macron sous la forme d’un sommet « sur la sécurité et la stabilité stratégique en Europe » et a été acceptée par les deux présidents.

Mais le temps va paraitre long avant ce sommet car Antony Blinken et Sergueï Lavrov ne se rencontrent que le 24 février et c’est lors de cette dernière que les modalités du sommet devraient être fixées.

La situation extrêmement tendue sur le terrain avec des bombardements de part et d’autre a plombé une nouvelle fois les bourses, a entrainé une légère baisse des taux longs, mais par contre n’a pas eu d’impact sur le prix du baril.

Net ralentissement

Il fallait le craindre vu la résurgence des contaminations et des mesures de restriction, la situation au Japon en ce début d’année  est très négative comme le montre les indices PMI.

C’est en particulier le cas de l’indice des services qui est passé de 47.6 à 42.6, soit son niveau le plus bas depuis mai 2020.

Mais l’indice PMI manufacturier a effectué aussi une courbe rentrante bien inquiétante à cause des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement. Ce qui signifie que l’indice composite passe de 49.9 à 44.6, et qui montre que l’économie s’enfonce dans le ralentissement en ce début d’année.

La position de la BOJ est encore plus compliquée avec la publication de ces indices, elle qui a déjà beaucoup de mal faire revenir le rendement de l’obligation à 10 ans à son objectif de 0.10%. Et qui devra donc continuer à pratiquer une politique monétaire ultra accommodante, se démarquant ainsi nettement des autres Banques centrales.

Par contre, les indices PMI attendus dans la zone euro et en Grande-Bretagne seront extrêmement proches des niveaux du mois précédent et confirmerons donc que la situation économique se stabilise. Il n’y a cependant pas d’euphorie pour le secteur des services car la levée des mesures de restriction est encore très lente.

Hausse des taux

La Banque centrale de Nouvelle-Zélande devrait augmenter pour la troisième fois, ce mercredi, son taux directeur de 0.25% pour le porter à 1%, soit à son niveau de février 2020 juste avant le début de la pandémie.

Mais avec un taux d’inflation à 5.9% au dernier trimestre, les taux d’intérêt réels sont profondément négatifs, ce qui devrait inciter la Banque centrale à poursuivre son resserrement monétaire tout au long de l’année. Selon les prévisions, le taux central devrait se situer à 2.25% fin de cette année.

Cette perspective d’un nouveau tour de vis a eu peu d’impact sur le dollar néo-zélandais par rapport au dollar américain, mais il faut dire que ce dernier s’est renforcé à cause des tensions géopolitiques.

La chasse aux parrainages

Selon le dernier tableau publié par le Conseil constitutionnel en France, si deux nouveaux candidats ont franchi le cap des 500 parrainages, pour d’autres la situation devient extrêmement délicate car le temps presse.

Cette situation arrêtée au 17 février montre quand même une situation un peu inédite s’il se confirme que certains candidats n’arrivent pas à rassembler suffisamment de parrainages pour pouvoir se présenter.

Toujours concernant la France, le taux de chômage est passé de 8% au troisième trimestre 2020 à 7.4% au quatrième trimestre, soit le niveau le plus bas depuis le troisième trimestre 2008.

Il faut dire que la France a connu en 2021 une croissance exceptionnelle de 7%, ce qui a stimulé le marché du travail, avec comme conséquence que  les entreprises ont du mal à répondre à la reprise de la demande des clients.

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