Le test crucial de l’inflation aux Etats-Unis
Petite accalmie sur le front des taux d’intérêt dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis, ce qui a permis un rebond des bourses et en particulier des valeurs technologiques.
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Petite accalmie sur le front des taux d’intérêt dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis, ce qui a permis un rebond des bourses et en particulier des valeurs technologiques.
La consommation des ménages aux Etats-Unis demeure encore fortement dépendante des importations, et donc le déficit commercial a pesé sur la croissance en 2021 et devrait continuer de peser en 2022.
La hausse des taux se poursuit dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis ce jeudi, chiffre qui devrait être encore supérieur à celui du mois de décembre car la décrue n’interviendra que plus tard dans l’année.
Les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis ont surpris, positivement, ce qui démontre une nouvelle fois la difficulté depuis la crise Covid d’appréhender correctement l’évolution du marché de l’emploi.
On voit que les épreuves de ski à bosses et de glisse ont commencé quand on voit l’évolution des marchés boursiers, mais le plus impressionnant est sans doute le saut arrière de Christine Lagarde.
Deux surprises dans les chiffres publiés hier et qui montrent combien la situation est complexe et que l’impact d’Omicron sur le premier trimestre sera tout sauf négligeable.
Cette crise n’en finira pas de surprendre par les bouleversements qu’elle entraine d’une part, et par la rapidité avec laquelle la situation s’est redressée d’autre part.
Le recul de la croissance au quatrième trimestre en Allemagne a pesé inéluctablement sur la croissance en zone euro, mais cette dernière pour l’ensemble de l’année a quand même profité pleinement de l’effet de rattrapage.
Si le chiffre du PIB en France pour le quatrième trimestre a surpris positivement, cela n’a malheureusement pas été le cas pour celui en Allemagne qui a mis en évidence l’impact négatif des mesures de restriction.
Les chiffres du PIB aux Etats-Unis au quatrième trimestre ont montré que l’économie américaine pouvait encaisser sans problème la hausse des taux qui se profile pour cette année.