Des devises sous pression
Le report de la baisse des taux de la part de la FED, par rapport aux anticipations, qui a entrainé une hausse du dollar, met une sérieuse pression sur certaines devises, et oblige les Banques centrales à réagir.
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Le report de la baisse des taux de la part de la FED, par rapport aux anticipations, qui a entrainé une hausse du dollar, met une sérieuse pression sur certaines devises, et oblige les Banques centrales à réagir.
Les indices PMI en zone euro ont progressé, une nouvelle fois soutenus par le secteur des services, ce qui laisse espérer une croissance au deuxième trimestre, mais l’inflation dans les services perdure, ce qui devrait inciter la BCE à la prudence.
Cette semaine sera rythmée par les résultats des entreprises américaines, dont entre autres Tesla, Meta, Alphabet et Microsoft, et également par la publication des indices PMI, attendus avec une certaine impatience pour voir si, en Europe, le creux est derrière nous.
Aide à l’Ukraine de 60 milliards de dollars votée par la Chambre des représentants aux Etats-Unis, tension retombée d’un cran entre Israël et l’Iran, les tensions géopolitiques ont pris le dessus et pèsent sur les marchés financiers.
Au moment d’écrire ces lignes, la situation est extrêmement confuse sur l’attaque qu’aurait menée Israël en Iran, en représailles, sur semblerait-il un site nucléaire, provoquant une forte chute des bourses en Asie, et une hausse du prix du baril. Mais pour le moment impossible d’en savoir plus.
Pause, non pas dans le climat qui montre de plus en plus de dérèglements, mais sur les marchés financiers qui reprennent leur souffle, un peu perdus par le manque de tendance et de visibilité.
Pour ceux qui avaient encore le moindre doute, Powell a confirmé, ce que tout le monde subodorait ou presque, la politique monétaire devrait rester restrictive plus longtemps, conséquence le rendement du Treasury 10 ans a encore grignoté quelques points.
Les marchés financiers ont oscillé entre les craintes d’une escalade, l’espoir d’un répit, des indicateurs encore solides aux Etats-Unis, et des hausses des prix des matières premières, en un mot aucune véritable tendance, mais plutôt un tourbillon.
La crainte était palpable, la tension aussi, mais une étape complémentaire a été franchie dans le conflit au Moyen-Orient avec l’attaque directe de l’Iran sur Israël et le risque d’un embrasement de la région ne peut plus être écarté.
Christine Lagarde a même pu se montrer un peu chaton, compte tenu de la perspective de voir la FED ne pas bouger ses taux en juin, ce qui lui a permis de préparer à une baisse des taux sans le dire explicitement.