N’oublions pas ; cette guerre est aussi notre guerre
Un mois après le début de la guerre en Ukraine, un mois déjà, les indicateurs PMI vont donner une première idée de la perception des entreprises par rapport à la situation économique.
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Un mois après le début de la guerre en Ukraine, un mois déjà, les indicateurs PMI vont donner une première idée de la perception des entreprises par rapport à la situation économique.
Alors qu’en début d’année la perspective d’une remontée des taux aux Etats-Unis avait plombé les bourses, le fait que la hausse va être plus forte et plus rapide semble maintenant ravir ces dernières.
La FED est bien décidée à combattre l’inflation et a mis de côté ses doutes et sa prudence et se montre prête à agir rapidement si nécessaire, ce qui est un fameux changement de paradigme.
Le déluge de feu continue de s’abattre, en particulier sur Marioupol, mais aussi sur d’autres villes en Ukraine, et le conflit ne semble pas devoir se terminer de sitôt, ce qui exacerbe encore et toujours les tensions sur les matières premières.
Pas d’accalmie en Ukraine, pas d’avancées majeures dans les discussions, pas d’accord avec l’Iran, pas d’abandon de la politique zéro-covid en Chine, et pas donc la fin des mesures de restrictions non plus en Chine, cela fait beaucoup de pas pour le prix du baril qui est reparti à la hausse.
Après la FED, cela sera au tour de la BOE de relever ses taux, à part que cela sera déjà pour la troisième fois, mais il n’y a pas que la FED qui a augmenté ses taux hier.
La FED va fermer la porte à sa politique monétaire ultra accommodante et va entamer ce soir un nouveau cycle, un vrai cycle de hausse de taux pour une longue période.
Il n’y a aucune accalmie dans les destructions des habitations et bâtiments civils de la part des Russes, bien au contraire, mais le fait que le dialogue se poursuit a entrainé une nette baisse du prix du baril. Mais ce n’est pas la seule raison.
Cette semaine, la FED et la BOE vont resserrer leurs conditions monétaires dans un contexte toujours dominé par la guerre en Ukraine et en plus la résurgence du Covid en Chine avec de nouvelles mesures de confinement.
L’inflation refait un retour en force, alors qu’elle était déjà en hausse avant, la guerre en Ukraine ayant encore un peu plus exacerbé les tensions, ce qui devient de plus en plus une préoccupation pour les Banques centrales.