L’implacable rouleau compresseur des troupes russes continue d’avancer, semant la terreur, l’exode, la mort et même s’en prenant à la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
Les centrales nucléaires comme arme de guerre
L’implacable rouleau compresseur des troupes russes continue d’avancer, semant la terreur, l’exode, la mort et même s’en prenant à la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
Le risque nucléaire
C’est l’annonce ce matin qu’un incendie s’était déclaré dans la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, au cours de violents affrontements entre les troupes russes et ukrainiennes, qui a provoqué un nouveau mouvement de panique sur les marchés financiers.
Même si ce dernier a été maitrisé et semble avoir été sans conséquence, il est le reflet de l’indifférence totale des militaires russes des conséquences de leurs attaques et de la volonté de rayer de la carte l’Ukraine. Et on vient d’apprendre que les troupes russes se sont rendus maître de la centrale.
Les bourses asiatiques ont fortement reculé sur cette nouvelle et il en sera de même en Europe. De son côté, le dollar continue de se renforcer par rapport à l’euro, ce qui est une mauvaise nouvelle car cela renchérit encore un peu plus nos importations de matières premières, en particulier de gaz et de pétrole.
Les obligations d’Etat ont de nouveau été recherchées comme valeur refuge ainsi que le franc suisse qui se rapproche de son niveau de 2015, qu’il avait brièvement touché, mais ici le brièvement risque de durer.
Il faut dire aussi que la chute des bourses s’observait déjà hier après les propos de Macron, qui avait eu Poutine au téléphone, où ce dernier avait affirmé son intention d’aller jusqu’au bout quelles qu’en soient les conséquences.
Conséquences qui sont entre autres, la chute des ratings, et après Moody’s et Fitch, c’est au tour de S&P de faire basculer le rating de la Russie dans la zone des junk bonds en faisant passer ce dernier de BB- à CCC- avec perspectives négatives. Et la conséquence de ces baisses de rating est une envolée totalement folle des fameux Credit Default Swap.
Les matières premières continuent d’être fortement sous pression avec une hausse du prix du blé qui se poursuit, mais également de l’aluminium, du palladium, du gaz et j’en passe. Le prix du pétrole s’est par contre un peu tassé, après il est vrai avoir approché le niveau des 120$ pour le Brent, sur des espoirs d’un accord avec l’Iran sur le dossier nucléaire, ce qui permettrait à ce dernier de reprendre ses exportations de pétrole qui seraient évidemment les bienvenues dans le contexte actuel.
Qui dit hausse des prix …
Dit évidemment hausse de l’inflation partout. Ainsi, l’inflation en Turquie est passée de 48.7% en janvier à 54.4% en février, soit son niveau le plus élevé en 20 ans. Et l’indice des prix à la production a atteint le niveau totalement fou de 105%.
A propos des prix à la production, ils ont aussi continué de progresser en Europe avec une hausse de 5.2% pour la zone euro et de 4.9% pour l’UE au mois de janvier, soit un taux annuel de respectivement 30.6% et 30.3%. Sur ce mois de janvier, la Belgique se place en deuxième position des plus fortes hausses de ces prix avec un taux de 10.2%, et les hausses annuelles les plus marquées ont été enregistrées en Irlande (+60,5%), en Roumanie (+57,3%) et au Danemark (+54,0%).
Et face à ces hausses, les Banques centrales n’ont pas d’autres choix que de resserrer leur taux. C’est le cas de la Banque centrale de Hongrie qui a augmenté de 0.75% son taux de repo à la semaine pour le porter à 5.35%. Mais cette décision n’a pas renforcé le forint, bien au contraire, car avec un taux directeur à 3.4% et une inflation estimée à 9% pour cette année, le taux réel reste fortement négatif. Cette hausse de taux semble donc dérisoire, ce qui explique le recul de la devise.
Rapport sur l’emploi aux USA
Ce dernier devrait confirmer les propos de Powell d’un marché de l’emploi extrêmement tendu qui justifie pleinement la remontée des taux dans moins de 15 jours.
Selon les projections, les créations d’emploi devraient être de 400.000 en février après 467.000 en janvier, et le taux de chômage devrait baisser à 3.9 %, contre 4.0 % en janvier.
En raison de la rareté de travailleurs, le salaire horaire moyen devrait augmenter de 0.5 % en février après avoir augmenté de 0.7 % en janvier. Cela porterait la hausse des salaires d’une année sur l’autre à 5.8 %, contre 5.7 % en janvier.
En toute transparence, vous pensez sincèrement que Poutine a donné l’ordre d’attaquer la Centrale Nucléaire, il faut arrêter de croire les initiateurs de cette fake news comme il en pleut pour le moment… Et pouf, d’un coup de baguette magique, tout a été maîtrisé et sans conséquence ? Le Président ukrainien n’est pas un ange et on en sait très peu sur lui ; il est juste au centre d’une énorme manipulation internationale dans laquelle l’Europe et les US jouent en coulisse. Hier soir, Macron fout la trouille au peuple avec des phrases chocs et en même temps, il annonce sa candidature présidentielle ; tiens donc, ne voudrait-il pas se faire passer pour le sauveur de l’Ukraine dans quelques mois, affaire à suivre… Bien à vous et bonne journée.