L’importance des plans de relance, de soutien, ou d’urgence, peu importe le nom, revient au premier plan compte tenu …
Plans de soutien suite et pas fin …
L’importance des plans de relance, de soutien, ou d’urgence, peu importe le nom, revient au premier plan compte tenu des perspectives d’une nouvelle vague et d’une nouvelle série de mesures de restriction.
L’importance des plans
Ce n’est en effet pas au milieu du gué que l’on fait demi-tour, mais au contraire que l’on se donne les moyens de franchir la dernière étape.
C’est ce que devrait confirmer Janet Yellen lors de son audition pour le poste de Secrétaire au Trésor et confirmer que le gouvernement devrait « act big » avec son prochain projet de loi contre le coronavirus. Rappelons qu’en dehors du chèque qui passe de 600 à 2000 $ par chômeur, le plan de 1.900 milliards de dollars de Biden inclut une enveloppe pour vacciner très rapidement.
De leur côté, les ministres des finances de la zone euro ont promis lundi un soutien budgétaire continu pour leurs économies. « Notre discussion d’aujourd’hui a confirmé le consensus très fort sur la nécessité de maintenir une position budgétaire de soutien », a déclaré le président des ministres, Paschal Donohoe.
Mais le défi est double en zone euro car cette crise remet en avant l’hétérogénéité entre les pays comme l’a rappelé d’ailleurs la Commission européenne. Elle estime que l’Allemagne et les Pays-Bas devraient stimuler les investissements et les revenus des ménages afin de réduire leurs énormes excédents de la balance courante. En revanche, l’Italie, la Grèce, l’Espagne, la France et le Portugal doivent s’attaquer aux problèmes de dettes publiques et privées élevées, de compétitivité et de productivité.
A propos de l’Italie, Conte joue peut-être son avenir avec un vote crucial aujourd’hui au Sénat. Mais même si les taux italiens se sont un tout petit peu tendus, les interventions de la BCE ont évité de voir les spreads s’élargir.
De son côté la Chine, et malgré les très bons chiffres publiés hier, maintient également son soutien à l’économie et en particulier aux PME qui n’ont pas encore retrouvé leur niveau d’activité d’avant crise.
De son côté, la Bundesbank s’inquiète et on peut lire dans son dernier rapport «si les infections ne s’atténuent pas de manière significative et que les restrictions actuelles sur l’activité économique devaient persister ou même être renforcées, il pourrait y avoir un recul important ».
Mais une petite note d’espoir quand même, après la résistance de l’économie au quatrième trimestre de 2020. La Bundesbank souligne que « ces signaux encourageants sur la résilience de l’économie allemande donnent l’espoir que les restrictions sur l’activité économique, étendues et renforcées au début de la nouvelle année, ne devraient pas trop retarder la reprise ».
« Carnage Brexit »
La Grande-Bretagne apprend à vivre hors de l’UE et surtout avec les nouvelles contraintes, et il y a un monde entre les promesses et la réalité, en particulier pour les pêcheurs.
Concrètement de nombreux pêcheurs ne peuvent plus exporter vers l’UE depuis que les certificats de capture, les contrôles sanitaires et les déclarations en douane ont été introduits au début de cette année, ce qui retarde leurs livraisons et incite les acheteurs européens à les refuser.
Un exemple pour bien mesurer l’ampleur de ce qui se passe depuis le 1er janvier, l’entreprise David Rosie de DR Collin & Son, qui emploie 200 personnes, avait l’habitude d’envoyer un ou deux camions par nuit en France pour transporter des crabes, des homards et des langoustines vivants d’une valeur d’environ 150 000 livres, a déclaré qu’il n’avait pas exporté une seule boîte cette année.
Même si l’accord exclut les droits de douane et les quotas, la création d’une frontière douanière complète implique que les marchandises doivent être contrôlées et les documents remplis, ce qui fait voler en éclats les systèmes de livraison express.