Un blocage … favorable ?

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Les élections à mi-mandat pourraient avoir comme résultat une Amérique figée et sans plus aucunes grandes décisions politiques, une forme de statu quo favorable aux actions.

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Les élections à mi-mandat pourraient avoir comme résultat une Amérique figée et sans plus aucunes grandes décisions politiques, une forme de statu quo favorable aux actions.

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La hausse des taux longs, qui se poursuit, ne perturbe plus les bourses qui parient indirectement sur un statu quo politique qui serait globalement favorable aux actions.

Les annonces de Meta et de Twitter de plan de licenciements massifs sont également bien perçues par les marchés boursiers pour ces deux valeurs en particulier, mais aussi parce que cela pourrait être le signal d’une baisse de la pression sur le marché de l’emploi.

Signal attendu par la FED qui indiquerait que les hausses de taux commencent véritablement à percoler dans l’économie et que les prochaines hausses pourront donc être plus modérées.

En attendant, il faut remonter à 2007 pour retrouver des niveaux pareils pour les rendements des Treasuries 2 ans et 10 ans.

Dernière réflexion, un blocage politique empêcherait la mise en place de mesures de relance budgétaire, ce qui ne serait pas nécessairement mal vu par la FED car cela entrainerait un ralentissement de l’économie et donc un reflux de l’économie.

Le recul du dollar est également lié à cette perspective d’une Amérique en roue libre pendant les deux prochaines années.

Des mesures ciblées

Il ne fait aucun doute que les gouvernements européens doivent venir en aide aux ménages précarisés et aux entreprises fragilisées par la hausse des coûts de l’énergie. Mais il faut absolument mettre en place des mesures ciblées sinon elles aggravent les inégalités et sont une source complémentaire d’inflation.

Les ministres des Finances de la zone euro, qui se réunissaient hier, n’ont pas dit autre chose en réaffirmant que les mesures de soutien doivent être temporaires, ciblées et ne pas alimenter la demande.

La plupart de ces mesures de soutien se terminent au milieu de l’année prochaine et pourraient être prolongées si les prix de l’énergie restent élevés au moment où les discussions budgétaires devraient reprendre.

Mais en attendant, le commissaire européen à l’économie, Paolo Gentiloni, a reconnu que « la majorité de ces mesures, environ 70 % adoptées par les États membres à ce jour, ne sont pas ciblées – ce qui signifie qu’elles bénéficient à l’ensemble ou à une très grande partie de la population. Nous sommes bien sûr conscients que le ciblage n’est pas toujours facile, politiquement et techniquement, surtout si l’on doit réagir très rapidement ».

Une des pistes de réflexion actuelle est qu’à l’avenir les gouvernements fournissent une quantité fixe d’énergie à un consommateur à un prix subventionné, la consommation dépassant cette limite devant être réglée au prix le plus élevé du marché.

Mais cela ne doit pas non plus empêcher les gouvernements d’apporter des aides ciblées pour la rénovation des habitations pour les plus précarisés.

Il faut sortir des mesures d’urgence et agir sur le plus long terme par une véritable politique ciblée et bien évidemment en adéquation avec l’urgence climatique.

Ce qui n’empêchera pas la BCE de continuer son resserrement monétaire, et ce qui explique que le rendement du Bund 2 ans a encore progressé. « Tant que l’inflation sous-jacente n’a pas clairement atteint un pic, nous ne devrions pas nous arrêter sur les taux », a déclaré lundi le gouverneur de la Banque centrale française, François Villeroy de Galhau.

Et il a ajouté, « nous ne sommes pas loin du taux neutre, au-delà duquel notre rythme de hausse pourrait être plus souple et peut-être plus lent », ce qui conforte le scénario d’une hausse de 0.50% de la part de la BCE en décembre et encore des hausses sur la première partie de l’année prochaine.

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