Il n’y a pas que l’inflation, mais aussi la durabilité

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La durabilité devient une préoccupation des Banques centrales, et si la BCE réfléchit déjà depuis un moment sur cette question….

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La durabilité devient une préoccupation des Banques centrales, et si la BCE réfléchit déjà depuis un moment sur cette question, la BOJ a fait un pas supplémentaire.

La durabilité

La BOJ a en effet annoncé qu’elle allait lancer un nouveau programme d’ici septembre visant à encourager les institutions financières à augmenter les prêts et les investissements pour lutter contre le changement climatique.

Et le communiqué cerne bien l’enjeu, « les questions liées au changement climatique pourraient avoir un impact extrêmement important sur l’activité économique, les prix et les conditions financières à moyen et à long terme ».

Cette annonce est intervenue après sa réunion qui a évidemment entériné le statu quo monétaire et qui a décidé de prolonger de six mois la date limite de septembre pour les programmes d’achat d’actifs et de prêts mis en place l’année dernière.

Mais l’inflation ?

Mais la question qui taraude les Banques centrales pour le moment c’est bien évidemment l’inflation, et l’annonce de la FED est toujours digérée et disséquée pour en comprendre les conséquences.

La Banque centrale de Norvège, qui a laissé ses taux inchangés lors de sa réunion d’hier, a annoncé qu’elle procèderait à une première hausse de taux en septembre. Elle table désormais sur un taux de 0.80% pour 2022 contre 0.5% précédemment et de 1.3% en 2023 contre 1%.

La perspective de cette remontée des taux en septembre et très probablement aussi en décembre n’a cependant pas eu vraiment d’impact sur la couronne norvégienne comme le montre le graphique.

A propos d’inflation, celle dans la zone euro a été confirmée à 2% tirée par la hausse du prix de l’énergie en premier lieu et ensuite par la hausse des prix des services avec la fin du confinement. Comme le montre le graphique, l’inflation varie fortement d’un pays à l’autre dans l’UE avec des niveaux particulièrement élevés dans les pays d’Europe de l’Est, ce qui explique que la Banque centrale de Pologne et de Hongrie devraient remonter leur taux assez rapidement.

Et selon le dernier communiqué de la Banque centrale polonaise, la hausse de taux devrait intervenir au troisième trimestre de cette année, sans non plus d’effet positif sur la devise (voir graphique).

Scruter le marché de l’emploi

Powell a rappelé que la priorité de la FED était l’emploi, ensuite l’inflation et puis la stabilité des marchés financiers. Dans ce contexte, l’évolution du marché de l’emploi est scruté avec attention et en permanence.

Et un indicateur qui continuera à être suivi particulièrement sera donc celui des inscriptions hebdomadaires au chômage et surtout dès que les chèques hebdomadaires prendront fin.

Comme le montre le graphique, ces inscriptions sont légèrement reparties à la hausse en passant de 375.000 à 412.000, ce qui indique peut-être les premiers retours sur le marché de l’emploi d’une partie de la population qui n’avait pas la possibilité d’y revenir ou qui ne voulait pas revenir.

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