Plus aucune illusion

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Ne nous faisons plus aucune illusion, ce qui va dominer jusqu’à la fin de l’année va être le nombre d’infections….

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Ne nous faisons plus aucune illusion, ce qui va dominer jusqu’à la fin de l’année va être le nombre d’infections, d’hospitalisations, de décès, et les nouvelles mesures de restriction que vont devoir prendre les autorités (l’Irlande vient d’ailleurs d’annoncer un lock down pour 6 semaines), tout le reste sera secondaire.

Volatilité des devises

Certaines devises connaissent une forte volatilité ces derniers temps avec des tendances qui se marquent un peu plus.

C’est d’abord le cas du yuan, qui profite non seulement de la très bonne tenue de l’économie chinoise, surtout en comparaison aux autres pays, mais aussi du recul du dollar en l’absence d’avancées dans les discussions entre les démocrates et les républicains sur un plan de relance (voir le graphique du yuan).

Le dollar australien est un peu sous pression, comme le montre le graphique, après le compte rendu de la dernière réunion de la banque centrale d’Australie. Il ressort très clairement de ce dernier que la réduction du taux directeur a été évoquée ainsi que l’achat d’obligations à plus long terme. La perspective de voir le taux directeur passer de 0.25% à 0.10% lors de la réunion du 3 novembre prochain a donc logiquement pesé sur la devise.

Le sterling ne sait plus très bien sur quel pied danser et est légèrement en recul comme le montre le graphique. Car la situation semble bloquée après que le négociateur en chef du Brexit pour la Grande-Bretagne, David Frost, ait déclaré qu’il n’y avait aucune raison de reprendre les négociations commerciales avec l’Union européenne à moins d’un changement fondamental dans l’approche de Bruxelles en matière de négociations.

La livre turque a stoppé son mouvement inexorable de baisse (voir graphique) dans l’attente de la réunion de la banque centrale ce jeudi et d’une hausse attendue de 1.75% du taux directeur pour le porter à 12%. En l’absence d’une hausse ou si elle est plus timorée, la pression sur la devise repartira de plus belle.

Prix du pétrole sous pression

Cette pression à la baisse est la conséquence bien évidemment des inquiétudes qu’engendre la résurgence des cas de coronavirus dans le monde, et alors que la production croissante de la Libye vient s’ajouter à l’offre abondante.

L’OPEP+, qui s’est réuni hier, a décidé pour le moment de s’en tenir à l’accord visant à réduire la production de 7,7 millions de barils par jour jusqu’en décembre, puis à ramener les réductions à 5,8 millions de barils par jour en janvier.

Mais cette décision pourrait bien être remise en cause si la hausse de la production se poursuit en Libye et surtout si la demande subit un nouveau coup d’arrêt avec l’extension des mesures de confinement en Europe et aux Etats-Unis.

Déjà de nouvelles révisions

Alors que le rattrapage durant les mois d’été avait incité à revoir les prévisions pour cette année légèrement à la hausse, la seconde vague fait craindre que les prochaines révisions soient revues à la baisse pour l’année 2021.

C’est déjà manifestement le cas au Japon, qui ne connait pas de seconde vague comme nous mais qui a connu une plus longue phase de confinement, et qui a connu un effondrement économique plus important que prévu en avril-juin et une très faible consommation durant l’été.

Il ressort que la contraction attendue de 4.7% par la BOJ pour l’exercice fiscal qui se terminera en mars 2021 va être revue la semaine prochaine selon des sources bien informées, et ce ne sera évidemment pas dans le bon sens.

Toujours selon ces même sources, la BOJ devrait revoir aussi à la baisse ses prévisions pour l’inflation qui se situe actuellement à -0.50% pour l’exercice en cours.

Pour autant, on n’attend pas de changement dans la politique monétaire lors de la réunion du 28 et 29 octobre qui actera ces nouvelles projections.

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