L’inquiétude augmente

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Pas un jour ne se passe sans un nouveau décompte, un peu plus alarmiste à chaque fois, et sans non plus l’annonce de nouvelles suspensions …

Mode Lungo

Pas un jour ne se passe sans un nouveau décompte, un peu plus alarmiste à chaque fois, et sans non plus l’annonce de nouvelles suspensions des vols en direction de la Chine ou de nouvelles fermetures d’usines ou de grands magasins pour les prochaines semaines.

Vers un arrêt total de l’activité ?

La question d’une paralysie partielle ou totale de l’économie chinoise, à cause de cette épidémie, commence à se poser sérieusement, ce qui inquiète, même Powell, le patron de la FED.

Le décompte ce matin est de 170 morts, et de 7.711 personnes contaminées et 15 pays infectés.

Même s’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de cette crise sanitaire, en Chine, certaines sources évoquent un recul de la croissance au premier trimestre à 5% en chiffres annualisés contre un taux de 6% estimé précédemment.

De nouveau, les bourses asiatiques sont dans le rouge ce matin après les nouveaux chiffres de contamination et le yuan se rapproche à nouveau du seuil des 7 par rapport au dollar comme le montre le graphique.

Mais le mouvement le plus spectaculaire concerne peut-être les taux d’intérêt qui ont de nouveau plongé (voir graphique du treasury 2 ans et 10 ans). Avec un rendement du 2 ans qui commence à intégrer une baisse des taux de la part de la FED.

Il faut dire que dans son discours Powell s’est inquiété de la faiblesse de l’inflation, ce qui a relancé les anticipations de baisse de taux, ces dernières passant de 29% à 60% pour la réunion de juin.

Et après la forte demande pour les adjudications en France, et Italie et en Grèce, l’Australie a connu une demande record de 30 milliards d’euros pour son emprunt à 10 ans pour un montant d’un plus de 3 milliards.

De question de taux, il en sera aussi question lors de la réunion de la BOE qui se tient aujourd’hui, mais le scénario le plus probable est le statu quo dans l’attente d’un éclaircissement de la situation.

La valse des devises

Impossible de ne pas évoquer l’extrêmement volatilité sur le marché des changes en dehors du yuan.

Le franc suisse demeure toujours aussi ferme, le rouble toujours sous pression, et sans doute le plus spectaculaire la couronne norvégienne qui a complètement effacé sa hausse comme le montre le graphique.

Mais il faut aussi pointer le recul de la couronne suédoise, du dollar australien, du dollar néo-zélandais et j’en passe.

Chiffres du PIB aux Etats-Unis

Même si pour le moment les indicateurs économiques passent au second plan, nous serons attentifs à celui du PIB au quatrième trimestre aux Etats-Unis.

Mais avant il faut intégrer le dernier chiffre de la balance commerciale américaine qui affiche un déficit de 68.3 milliards de dollars en hausse de 8.5%.

Cette aggravation est la conséquence d’une hausse de 2.9% des importations alors que les exportations n’ont progressé que de 0.3%.

La croissance pour le quatrième trimestre est attendue à 2%, soit un taux quasiment équivalent à celui du trimestre précédent et qui confirme que l’économie ralentit mais n’est nullement en récession. Sur l’ensemble de l’année, la croissance devrait être de 2.5% contre 2.9% en 2018.

Ralentissement des crédits

Le constat évoqué par la BCE d’un ralentissement des demandes de crédit par les entreprises a été confirmé par les chiffres. En effet, ces derniers ont connu une hausse de 3.2% contre 3.4% le mois passé soit le niveau le plus faible depuis 2 ans.

Par contre, le marché des prêts aux ménages ne se ralentit pas, bien au contraire, en affichant une hausse de 3.7% contre 3.5%, soit le taux le plus élevé depuis 11 ans.

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