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La résilience de l’économie américaine a été un fait marquant de l’année 2019, mais qui a finalement masqué…

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La résilience de l’économie américaine a été un fait marquant de l’année 2019, mais qui a finalement masqué la résilience aussi de l’économie chinoise.

La résilience de l’économie chinoise

Malgré une demande intérieure atone, et malgré la guerre commerciale, l’économie chinoise affiche pour le quatrième trimestre un taux de croissance de 1.5% comme le trimestre précédent.

Selon une première estimation, la croissance pour l’ensemble de l’année 2019 aura été de 6.1% contre 6.8% en 2018. Certes, il s’agit du taux le plus bas depuis 29 ans, mais compte tenu du contexte global et de la guerre commerciale ce chiffre montre une réelle stabilisation de l’économie chinoise.

Et ce qui est positif, sous l’effet sans doute de la perspective de l’accord commercial et des mesures d’assouplissement monétaire, les chiffres pour le mois de décembre montrent une reprise de l’activité.

Ainsi, la production industrielle affiche une hausse de 6.9% en taux annuel contre 6.2% le mois précédent, les ventes de détail sont en hausse de 8% comme le mois précédent, et les investissements affichent une progression de 5.4% contre 5.2%.

En tenant compte du fait que les autorités monétaires devraient continuer de soutenir l’activité et de la trêve signée avec les Etats-Unis, la croissance de l’économie chinoise devrait se stabiliser à 6% cette année, ce qui serait la confirmation d’un atterrissage en douceur.

Si on observe notre baromètre, à savoir le yuan, comme le montre le graphique, il reflète ce sentiment plus positif en continuant de se renforcer.

Résistance de l’économie américaine

Comme souligné déjà de nombreuses fois, l’économie américaine continue de bien résister même si le secteur manufacturier souffre et risque encore de souffrir un peu plus avec Boeing.

Les ventes de détail ont progressé de 0.3% en décembre comme au mois de novembre, soit une hausse de 3.6% sur l’ensemble de l’année 2019. Par contre, les ventes de voitures ont chuté de -1.3% en décembre après une hausse de 1.5%.

Selon une première estimation, la consommation devrait afficher une croissance annuelle de 2.5% au quatrième trimestre contre 3.2% au trimestre précédent, ce qui ne devrait cependant pas empêcher une croissance de 2.5% du PIB contre 2.1% suite à la contraction des importations.

Mais le secteur manufacturier va continuer de peser sur la croissance, avec une production industrielle qui est attendue en recul de -0.20% au mois de décembre contre une hausse de 1.10%, une production manufacturière également attendue en recul de -0.10% contre une hausse de 1.10%, et des utilisations des capacités industrielles prévues à 77% contre 77.30%.

Comme globalement les chiffres sont bons, le Dow Jones a continué sur sa lancée et affiche un nouveau record, soutenu aussi par des résultats positifs des banques en général.

Encore des baisses de taux

En Argentine, où la banque centrale réduit petit à petit et très prudemment son taux. Elle a réduit ce dernier de 2% pour le ramener à 50%.

En Turquie, où la banque centrale a drastiquement baissé ses taux depuis juillet 2019 en surfant sur le recul de l’inflation (voir graphique). Et qui a donc décidé d’une nouvelle baisse hier de -0.75% pour ramener son taux à 11.25%.

L’année 2019 aura été marquée par une certaine reprise de l’économie turque et une stabilisation de sa devise avec comme conséquence un recul de l’inflation.

Il en est de même pour le Brésil, qui après une croissance de 0.6% au troisième trimestre, connait une accélération de la croissance au quatrième trimestre et qui pourrait dès lors afficher une croissance de 1.1% selon la nouvelle prévision du gouvernement pour l’ensemble de l’année. Ce dernier table pour 2020 sur une croissance de 2.4%.

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