Le retour de la géopolitique

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Après une première journée euphorique sur les bourses, la géopolitique a aussi fait son retour …

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Après une première journée euphorique sur les bourses, la géopolitique a aussi fait son retour fracassant venant rappeler qu’il faut l’intégrer dans les facteurs de risque sur les marchés financiers.

La géopolitique

La tension est encore montée d’un cran entre les Etats-Unis et l’Iran après qu’un drone américain ait tué, dans un convoi qui se rendait à l’aéroport de Bagdad, le général iranien Qassem Soleimani. Ce général n’est pas n’importe qui mais le chef des troupes d’élites iraniennes Quds Force et en plus cette frappe a également tué un commandant iranien.

Cette frappe décidée par Trump est évidemment considérée comme un acte de guerre par l’Iran et pourrait bien entrainer une escalade dans la région. Les marchés boursiers sont dubitatifs suite à ces événements, alors que le prix du baril a très logiquement augmenté de plus de 2%.

Confirmation

La publication des indices PMI manufacturiers en zone euro n’a fait que confirmer que la reprise dans ce secteur sera lente et qu’il continuera de peser sur la croissance.

Comme le montre le graphique, on a même connu en fin d’année un nouvel accès de faiblesse de ces indices, même si quelques sous-indices donnent des indications d’une petite amélioration.

La croissance en zone euro continue donc toujours d’être assurée par le secteur des services et par la consommation intérieure soutenue par la poursuite de l’amélioration du marché du travail.

Les chiffres sur le marché de l’emploi en Allemagne ont d’ailleurs confirmé cette tendance. Malgré le ralentissement de la croissance, l’économie allemande a créé 402.000 emplois en 2019, soit une hausse de 1.4% sur un an. C’est ainsi 45.3 millions de personnes qui travaillent et les créations d’emploi l’ont été majoritairement dans le secteur des services qui a créé à lui seul 319.000 emplois.

Une exception

Alors que ces indices PMI manufacturiers ont également soit reculé soit se sont stabilisés dans les autres pays européens, la Norvège a fait exception avec une hausse de cet indice.

Ce dernier est passé de 53.8 à 55.5, soit en plus une hausse significative, qui a encore légèrement renforcé la position de la couronne norvégienne comme le montre le graphique.

On ne plus ignorer l’impact climatique

S’il y a bien une chose que nous devons intégrer dans nos actions et dans nos réflexions c’est l’impact climatique. L’Australie est en train d’en faire l’amère expérience et pourrait voir son modèle économique totalement bouleversé et fragilisé.

Le gouvernement australien a déclaré l’état d’urgence et ordonné également l’évacuation de milliers de touristes. Or à cette saison, le tourisme est un facteur important de rentrées et de recettes pour l’économie australienne. Certains tablent déjà sur un ralentissement de l’économie à cause d’un ralentissement du secteur touristique qui pourrait obliger la banque centrale à baisser ses taux.

Et la probabilité d’une baisse de taux en février est passée de 38% à 48% après l’annonce de cet état d’urgence et le dollar australien, qui s’était sensiblement redressé, est reparti à la baisse.

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