L’inflation transitoire qui dure
Revirement assez spectaculaire de la part de la Banque centrale d’Australie après sa réunion, ce qui alimente encore un peu plus toutes les spéculations concernant la réunion de la FED qui se tient cette semaine.
3 International
Revirement assez spectaculaire de la part de la Banque centrale d’Australie après sa réunion, ce qui alimente encore un peu plus toutes les spéculations concernant la réunion de la FED qui se tient cette semaine.
Il est déjà acquis que la BCE ne suivra pas la Banque centrale du Canada (BoC), qui a annoncé la fin de son programme de rachats d’actifs ainsi que la hausse des taux courant de l’année prochaine.
L’inflation demeure le centre d’attention malgré les premiers signes de stabilisation, voire même de recul des prix de certaines matières premières, et sera bien évidemment au menu de la réunion de la BCE demain.
L’Allemagne, le mauvais élève de l’Europe ! C’est évidemment un peu fort comme propos, mais l’industrie allemande est particulièrement affectée par les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement, ce qui pèse sur sa croissance.
Les indices PMI en zone euro ont bien confirmé que le pic de l’activité a eu lieu cet été, et que l’on connait maintenant un tassement de l’activité, en partie accentué par les problèmes dans les chaînes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation.
Sommes-nous face à un réel risque de crash de la livre turque après la décision complètement irresponsable de la Banque centrale de baisser une nouvelle fois ses taux ?
Le Livre Beige de la FED a donné des éléments complémentaires, s’il en fallait encore, pour enclencher le tapering lors de la prochaine réunion qui se tiendra dans 15 jours.
Le Japon est sérieusement affecté par les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement, et le ralentissement de l’activité en Chine l’impacte directement en plus.
Les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement et le manque de semi-conducteurs affectent durement l’industrie automobile mondiale ce qui pèse sur la production industrielle.
Le ralentissement en Chine est bien réel et le chiffre du PIB au troisième trimestre s’est révélé encore plus bas qu’attendu, ce qui devrait contraindre la Banque centrale à continuer à injecter des liquidités.