Plus noir que prévu !
Plus noire qu’on ne le pensait. En parlant de la situation en zone euro après la publication des indices PMI, qui montrent une situation qui continue de se dégrader.
3 International
Plus noire qu’on ne le pensait. En parlant de la situation en zone euro après la publication des indices PMI, qui montrent une situation qui continue de se dégrader.
Même si les indices PMI en zone euro sont attendus stables, l’euro a très nettement reculé par rapport au dollar, suite à l’utilisation par la Russie d’un missile hypersonique, pour la première fois dans sa guerre contre l’Ukraine, mais pas que pour cette raison.
Clairement, l’inflation n’a pas encore dit son dernier mot, et comme déjà maintes fois évoqué, les derniers kilomètres sont les plus compliqués, que cela soit en zone euro, mais aussi en Grande-Bretagne.
Après 1.000 jours de guerre entre la Russie et l’Ukraine, le risque géopolitique a fait un retour en force sur les marchés financiers avec les craintes d’une escalade avant l’arrivée de Trump, pour arriver en position de force aux éventuelles négociations.
Trump n’est pas encore en fonction, que chacun sort sa calculette pour essayer de mesurer l’impact des hausses des tarifs douaniers sur la croissance et l’inflation l’année prochaine.
Les indicateurs économiques solides aux Etats-Unis apportent un argument de poids à la FED pour ralentir sa baisse des taux et ainsi pouvoir prendre le temps de mesurer l’impact des décisions de la nouvelle administration.
Les bourses européennes ont pris conscience, hier, que le retour de Trump sera négatif pour l’Europe, et ont subi, comme les bourses asiatiques, ce matin, la forte remontée des taux obligataires aux Etats-Unis.
L’effet Trump se fait encore sentir dans les marchés financiers, avec un nouveau record pour le Bitcoin, une hausse du dollar, une très bonne tenue de la bourse américaine, une chute du prix du baril, une inquiétude en Chine, et en Europe, mais également pour certaines devises émergentes.
Pas de surprise dans les différentes décisions des Banques centrales, la FED a bien réduit ses taux et estime qu’il est trop tôt pour évaluer l’impact du programme de Trump à ce stade.
A regarder l’évolution divergente entre les bourses européennes et américaines, pratiquement tout est dit, et l’annonce de l’éclatement de la coalition en Allemagne prend encore un sens plus symbolique de la déliquescence de l’Europe.