Un ralentissement généralisé
Les indices PMI sont venus confirmer ce que tout le monde craignait, à savoir que nous avançons à grands pas vers la récession aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis.
3 International
Les indices PMI sont venus confirmer ce que tout le monde craignait, à savoir que nous avançons à grands pas vers la récession aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis.
Fin des taux négatifs, et fin du « foward guidance », la BCE a bouleversé des habitudes bien ancrées et est rentrée dans le moule des hausses de taux de 0.50% minimum.
Les traditions ont la vie dure, il pleut le 21 juillet, le gouvernement italien est tombé, et la Banque centrale de Turquie a laissé ses taux inchangés malgré un taux d’inflation proche de 80%. Par contre, la BCE, ce qui n’est pas une tradition, a augmenté ses taux de 0.50%, une première depuis 22 ans.
On respire un peu ce matin, et je ne parle pas des températures, quoique, mais sur les marchés financiers avec des résultats meilleurs que prévu, et une livraison de gaz qui devrait reprendre demain.
Sous les coups de butoir de la FED, le marché immobilier aux Etats-Unis montre de plus en plus de signes de ralentissement, ce qui est évidemment tout à fait logique compte tenu de la remontée des taux.
La journée du 21 juillet sera cruciale, non pas parce que c’est notre Fête nationale, mais parce que la BCE se réunit et doit faire des annonces importantes et que ce jour-là Gazprom devrait reprendre ou pas ses livraisons.
Il fallait s’y attendre, mais la déconvenue est plus importante que prévu, l’économie chinoise s’est fortement contractée au deuxième trimestre, ce qui amplifie bien évidemment les craintes d’une forte contraction de l’économie mondiale.
Deux mauvaises surprises hier avec, d’une part un taux d’inflation plus élevé que prévu aux Etats-Unis, et d’autre part une Banque centrale du Canada encore plus agressive que prévu.
L’euro a touché la parité par rapport au dollar, a largement dépassé ce seuil par rapport au franc suisse et s’écarte aussi des devises dont les Banques centrales augmentent plus rapidement leurs taux, enfin presque toutes les devises.
L’euro est sous pression et frôle la parité avec le dollar à cause des risques de rupture d’approvisionnement en gaz, du différentiel de taux et parce que le dollar sert de valeur refuge, quatrième R que j’aurais pu rajouter hier.