Le dilemme de la BOE
La question n’est pas de savoir si la BOE va augmenter ses taux, mais de combien, après la publication des chiffres de l’inflation qui ont été plus élevés que prévu.
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La question n’est pas de savoir si la BOE va augmenter ses taux, mais de combien, après la publication des chiffres de l’inflation qui ont été plus élevés que prévu.
Les Banques centrales des pays de l’Europe de l’Est, qui ont été confrontées les premières à la hausse de l’inflation, et qui ont dès lors appliqué rapidement des hausses de taux, sont maintenant au début de la phase d’assouplissement.
Aveu d’échec ou d’impuissance, et même si c’était attendu, la baisse des taux de la part de la Banque centrale chinoise démontre que le ressort économique est à la peine.
La divergence d’attitude entre la BCE et la BOJ a propulsé le yen à son niveau le plus bas depuis 15 ans par rapport à l’euro.
La BCE n’en a clairement pas fini avec les hausses de taux, et comme le différentiel de taux avec le taux américain va alors se réduire, l’euro s’est renforcé par rapport au dollar.
Mais quel contraste, la FED opte, provisoirement, pour le statu quo, et la Banque centrale de la Chine réduit son taux à moyen terme, après une nouvelle salve d’indices décevants.
Le recul de l’inflation aux Etats-Unis a été confirmé hier, et même si l’inflation sous-jacente demeure trop élevée, la FED devrait faire une pause ce soir.
Un pas de plus a été fait par les autorités monétaires chinoises vers une baisse des taux à plus long terme, ce qui démontre que le ralentissement est une vraie source de préoccupation.
C’est la grande question qui va tarauder les investisseurs avec les réunions, cette semaine, de la FED, de la BCE et de la BOJ, sur la poursuite ou pas de leurs politiques.
L’Allemagne, qui était la locomotive de l’Europe, a entrainé la zone euro en récession technique, suite au recul de son PIB au premier trimestre.