Un pas de plus vers la récession ?
Deux mauvaises surprises hier avec, d’une part un taux d’inflation plus élevé que prévu aux Etats-Unis, et d’autre part une Banque centrale du Canada encore plus agressive que prévu.
3 International
Deux mauvaises surprises hier avec, d’une part un taux d’inflation plus élevé que prévu aux Etats-Unis, et d’autre part une Banque centrale du Canada encore plus agressive que prévu.
L’euro a touché la parité par rapport au dollar, a largement dépassé ce seuil par rapport au franc suisse et s’écarte aussi des devises dont les Banques centrales augmentent plus rapidement leurs taux, enfin presque toutes les devises.
L’euro est sous pression et frôle la parité avec le dollar à cause des risques de rupture d’approvisionnement en gaz, du différentiel de taux et parce que le dollar sert de valeur refuge, quatrième R que j’aurais pu rajouter hier.
Les 3 R pour risque de plus en plus marqué de Récession en Europe en particulier, ce qui a entrainé un vaste mouvement de Rééquilibrage et de Réévaluation.
Les bourses ont clôturé le premier semestre en forte correction et les perspectives restent moroses alors que les signes de ralentissement s’accumulent.
L’inflation ne recule toujours pas, dans la majorité des pays, et si elle recule c’est uniquement parce que le gouvernement a pris des mesures temporaires qui provoquent un recul artificiel.
La confiance des consommateurs, et donc les dépenses de consommation, sont la pierre angulaire de la croissance américaine, et donc quand la confiance recule, l’économie tangue.
Soit les entreprises américaines préparent l’après ralentissement, soit elles profitent de la hausse des prix pour augmenter leur activité avant le ralentissement.
Les révisions se suivent et se ressemblent, et elles se caractérisent aussi par leur prudence tellement le degré d’incertitude est élevé.
Les indices S&P Global PMI en zone euro ont quand même sérieusement marqué le pas sans pour autant encore basculer en territoire de récession.