En un an, tout a changé
L’ascension des taux longs est repartie de plus belle avec la hausse du prix du gaz, qui a ravivé les craintes d’une inflation qui ne faiblirait pas rapidement.
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L’ascension des taux longs est repartie de plus belle avec la hausse du prix du gaz, qui a ravivé les craintes d’une inflation qui ne faiblirait pas rapidement.
Il y a au moins une cohérence, tous les indicateurs économiques sont en recul et pointent vers la récession dans une belle unanimité.
Les bourses se sont une nouvelle fois pris les pieds dans les tapis, sous la pression du prix du gaz, des craintes de récession et d’une inflation qui ne devrait pas reculer aussi vite que prévu.
Le ralentissement de l’économie en Chine est une réelle inquiétude pour les autorités qui ont décidé d’assouplir les taux, ce qui va à l’encontre de l’attitude des autres Banques centrales.
Comme le blog est en vacances jusqu’au 22 août, quelques petites réflexions en vrac, mais qui ne sont pas des devoirs de vacances.
La BOE va-t-elle rejoindre la cohorte des Banques centrales qui augmentent leurs taux de 0.50% ? C’est extrêmement probable même si la récession guette l’économie britannique.
Même si les dépenses des consommateurs ont tendance à passer des biens vers les services, la reprise de ce secteur s’essouffle après l’effet de rattrapage avec la levée des mesures de restriction.
Forte chute des bourses asiatiques ce matin, recul des taux longs, la perspective de voir Nancy Pelosi se rendre à Taiwan fait craindre de nouvelles tensions entre la Chine et les Etats-Unis dans un contexte déjà géopolitiquement tendu.
C’est au tour de l’Asie d’afficher un ralentissement de l’activité, ralentissement particulièrement inattendu en Chine, ce qui accentue les craintes quant aux perspectives économiques mondiales.
L’économie américaine était-elle déjà en récession au moment même où Powell déclarait que « je ne pense pas que les Etats-Unis soient actuellement en récession » ? Et pourtant.