Un petit coup de froid .. enfin façon de parler
Impossible de passer sous silence cette information, malgré les drames qui se jouent, l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée sur la planète.
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Impossible de passer sous silence cette information, malgré les drames qui se jouent, l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée sur la planète.
Malgré les tensions au Moyen-Orient et les risques d’une extension du conflit, les prix du pétrole ont de nouveau nettement reculé sur fond de baisse de la demande mondiale.
Les deux indicateurs publiés vendredi aux Etats-Unis se sont neutralisés, car ils ont donné une image très différente de la situation, ce qui a évidemment perturbé fameusement les opérateurs.
Le rendement du Treasury 10 ans est revenu vers les 4% dans la perspective d’une économie américaine résiliente, qui n’a dès lors pas besoin d’une baisse rapide des taux.
Les minutes de la dernière réunion de la FED montrent bien que ses participants tablent sur des baisses de taux cette année, sans pour autant donner de calendrier.
Une certitude, la fin de l’année 2023 a été marquée par la morosité pour les industriels en zone euro, ce qui pourrait signifier une contraction du PIB au quatrième trimestre.
Commençons l’année avec l’exercice des prévisions pour 2024, en n’oubliant pas que ce n’est qu’une vision personnelle.
La baisse du prix du Brent de plus 10% cette année n’est en rien un signe d’un basculement qui marquerait la diminution inéluctable des énergies fossiles, nous n’en sommes pas encore là.
Même l’euro salue la mémoire de Jacques Delors, lui qui a été le père du marché unique et surtout de l’euro, et qui a donné une impulsion décisive à l’Europe.
Malgré de nouvelles attaques, le trafic a repris en mer Rouge, ce qui n’a pas empêché de voir le prix du baril repartir à la hausse, soutenu aussi par la perspective d’une reprise de la demande avec la baisse des taux à venir en 2024.