L’Europe prend son destin en main
La journée d’hier a été marquée par deux décisions majeures pour l’Europe, qui lui permettront d’assurer son avenir et qui en même temps la positionne à la pointe de la lutte contre le changement climatique.
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La journée d’hier a été marquée par deux décisions majeures pour l’Europe, qui lui permettront d’assurer son avenir et qui en même temps la positionne à la pointe de la lutte contre le changement climatique.
La reprise en Chine est bien une réalité, après la période marquée par la politique zéro-covid qui a plombé l’économie en 2022 avec une croissance de seulement 3%.
Encore une série d’indicateurs aux Etats-Unis vendredi, qui sont venus confirmer que les pièces du puzzle du ralentissement se mettent en place, mais cette semaine sera celle de la Chine.
Après les minutes de la dernière réunion de la FED et le chiffre d’inflation, deux autres indicateurs aux Etats-Unis sont venus renforcer le scénario du ralentissement, et dès lors de la fin de cycle.
Cela sent la fin, et la baisse du dollar, qui se situe à 1.10 par rapport à l’euro, est un signe qui ne trompe pas. La fin du cycle de hausse de taux aux Etats-Unis évidemment.
Faut-il s’étonner que dans ses dernières prévisions le FMI parle de prévisions incertaines ? Pas vraiment tant les incertitudes sont nombreuses et ont un peu tendance à s’accumuler.
Même si les chiffres du marché de l’emploi aux Etats-Unis se sont révélés plus solides que prévu, cela n’a pas affecté le sentiment que les Banques centrales étaient pratiquement arrivées en fin de cycle.
En quelques jours, les signes d’un ralentissement de l’économie américaine se sont multipliés, entrainant une baisse assez sensible des taux d’intérêt obligataires.
La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a surpris tout le monde en augmentant ses taux de 0.50% au lieu des 0.25% attendus, tout en gardant encore ouverte la porte à une nouvelle hausse.
Nous approchons doucement de la fin du cycle de resserrement monétaire par les Banques centrales, avec des pauses pour mesurer les effets des hausses de taux jusqu’à présent, mais elles se laissent encore un peu de latitude.