Rien ne peut justifier cela …

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Le sentiment qui domine est une horreur indicible quand on s’en prend ainsi  aux civils et rien ne peut justifier cela, ni d’un côté ni de l’autre, et il faut craindre un embrasement.

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Le sentiment qui domine est une horreur indicible quand on s’en prend ainsi  aux civils et rien ne peut justifier cela, ni d’un côté ni de l’autre, et il faut craindre un embrasement.

Conséquences

Rien ne peut justifier de s’en prendre aux civils, ce n’est pas une guerre mais du terrorisme, et cela doit être condamné sans ambiguïté. Tout comme les représailles ne peuvent pas non plus s’en prendre aux civils. Cela réveille des blessures profondes et une situation injuste et injustifiée depuis des années, ce qui risque d’avoir de lourdes conséquences tellement les positions sont devenues extrêmes.

A ce stade plusieurs questions se posent.

La première est l’attitude de l’Arabie Saoudite, qui s’était rapprochée d’Israël ces derniers temps et qui était proche d’une reconnaissance.

La deuxième est de savoir quelles seront les conséquences de l’attitude de l’Iran, qui s’est réjouie de l’attaque du Hamas et qui soutient ouvertement ce dernier. La production et l’exportation de pétrole iranien avait augmenté malgré des avancées très timides dans le dossier nucléaire. Mais les portes pourraient se refermer, ce qui explique la hausse du prix du baril qui a repris 3$.

La troisième est un risque d’embrasement de la région, avec un Liban en pleine déroute financière et politique, qui sert de base arrière au Hezbollah, et une situation en Syrie qui est très instable. Avec en arrière-plan une Russie qui attise les braises.

Un appel à entendre

Dans ce contexte, il est difficile de relayer une autre information, mais pourtant il y a aussi l’urgence climatique. Les températures sont anormalement douces pour la saison et 2023 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Il y a urgence à agir et je voulais simplement partager deux réflexions ce matin. La première est un manifeste publié, d’abord dans le Monde, et ce week-end dans la Libre, dont le titre est « Pour un Manhattan de la transition écologique ». Et en introduction on peut lire « les émissions de CO2 continuent d’augmenter. L’urgence appelle une action collective rapide et efficace pour décarboner notre monde industrialisé. Bâtissons un centre de recherche scientifique européen en lien direct avec l’industrie. À l’image de l’investissement américain qui a mis au point la première bombe atomique ». Ecoutons cet appel et que l’Europe se donne ces moyens que ces scientifiques demandent, non pas demain, mais maintenant. C’est maintenant qu’il faut agir.

La deuxième, toujours suite à une lecture dans la Libre Eco de ce week-end,  concerne le même sujet indirectement, à savoir que le numérique aggrave la crise climatique. Et je cite l’article «d’après l’Agence internationale de l’énergie, la part du secteur numérique dans la consommation mondiale d’électricité devrait atteindre 7.6% en 2030 et 13% en 2040 (contre près de 4% en 2021). Et dès lors, les entreprises qui connaissent maintenant la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) devront aussi compter avec la RNE (responsabilité numérique des entreprises). Et les propos d’Olivier Vergeynst, directeur de l’Institut belge du numérique responsable, ne peuvent qu’interpeller « les PME wallonnes, en particulier, ne réalisent pas encore ce qui est en train de se mettre en place ». Et de conclure « si vous ne vous préparez pas à cette transition vers un numérique plus durable et responsable, vous perdrez un avantage concurrentiel ».

Je m’en voudrais de donner le sentiment de tout voir en noir, et pour mettre une touche d’un peu d’apaisement, je ne peux que conseiller la lecture, décidemment encore dans la Libre, de l’interview par Francis Van de Woestyn, de Jean-Philippe Riopy, pianiste autodidacte, qui est devenu l’un des artistes français les plus diffusés en ligne. Et je ne peux que conseiller de prendre le temps d’écouter ses compositions inspirantes qui aident à la méditation, et nous en avons bien besoin ce matin.

Chiffres du chômage

Pas de ralentissement dans les créations d’emploi aux Etats-Unis, bien au contraire, puisque ces dernières ont été de 336.000, et que le chiffre du mois d’août a en plus été révisé à la hausse de plus de 119.000 postes supplémentaires.

Mais, bonne nouvelle pour la FED, la croissance des salaires s’est ralentie, le salaire horaire moyen n’augmentant que de 0.2 % d’un mois à l’autre.

Il n’empêche, la FED fait face à des signaux contradictoires, la croissance de l’emploi s’accélère, les salaires restent contenus d’un mois sur l’autre, les embauches se multiplient dans des secteurs dont on attendait un ralentissement, mais la croissance de la population active fournit plus de personnes pour occuper les emplois, raison pour laquelle le taux de chômage est resté stable à 3.8 %.

Résultat, les taux obligataires sont repartis à la hausse, car ces chiffres ont tendance à confirmer le scénario d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine qui ne nécessitera pas de baisses rapides des taux.

Pour autant, une nouvelle hausse de taux n’est peut-être pas nécessaire compte tenu de la hausse des taux longs ces dernières semaines, mais le débat continue et est alimenté encore par des commentaires de membres de la FED.

Ainsi, la gouverneure de la FED, Michelle Bowman, a déclaré « je pense qu’il sera probablement approprié pour la Fed d’augmenter encore les taux et de les maintenir à un niveau restrictif pendant un certain temps afin de ramener l’inflation à notre objectif de 2 % en temps voulu. Je reste disposée à soutenir une augmentation du taux des fonds fédéraux lors d’une prochaine réunion si les données disponibles indiquent que les progrès en matière d’inflation ont stagné ou sont trop lents pour ramener l’inflation à 2 % en temps voulu ».

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