La tempête ou pas avec le chiffre d’inflation US ?

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Prudence dans l’attente de la publication des chiffres d’inflation aux Etats-Unis, chiffres qui devraient confirmer la décrue lente de l’inflation.

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Prudence dans l’attente de la publication des chiffres d’inflation aux Etats-Unis, chiffres qui devraient confirmer la décrue lente de l’inflation.

Mais en attendant

La Chine a publié ce matin les chiffres d’inflation, et même si l’espoir d’une reprise soutient le prix du baril, en attendant ces chiffres confirment le ralentissement de l’activité avec la hausse des contaminations sur le mois de décembre.

Si le CPI est passé de 1.6% en taux annuel en novembre à 1.8% en décembre, c’est à cause de la hausse des prix de produits alimentaires et pas suite à une hausse de la demande. Le Core CPI a peu évolué en passant de 0.7% à 0.6%, ce qui reflète cette atonie de la demande.

Par contre, le fait que le PPI reste en territoire négatif à -0.7% contre -1.3% en novembre est évidemment lié aux disruptions qui ont cours dans l’industrie à cause du Covid.  

La perspective d’une reprise, après le Nouvel An chinois, non seulement soutient le prix du baril, mais également le yuan, qui profite aussi du recul général du dollar dans l’attente du chiffre d’inflation. Car si ce dernier est effectivement en baisse, la FED ne devrait alors se contenter d’augmenter les taux que de 0.25% lors de sa prochaine réunion, ce qui pèse sur le dollar.

Les prévisions tablent sur un taux d’inflation aux Etats-Unis qui passerait de 7.1% à 6.5% en décembre en taux annuel, et le Core CPI de 6% à 5.7%, décrue qui se confirmerait, mais taux encore trop élevé.

Avant cela, le chiffre d’inflation sera aussi publié en Inde et est attendu stable à 5.90%, mais clairement cela ne passionnera pas les marchés autant que le chiffre aux Etats-Unis.

Pas de répit

Si le scénario d’une hausse de 0.25% de la part de la FED pourrait sortir renforcé après la publication du chiffre cet après-midi, il n’en est pas de même pour la BCE à en croire les dernières déclarations de ses membres.

Dernier en date, Olli Rehn, membre du Conseil des gouverneurs a déclaré « Les taux directeurs devront encore augmenter de manière significative. Cela signifie des hausses de taux significatives au cours des réunions restantes de cet hiver ».

Et Pablo Hernandez de Cos, responsable de la BCE, d’enfoncer le clou en parlant lui aussi du fait que la BCE prévoit de continuer à relever “significativement” les taux d’intérêt lors des prochaines réunions.

Et même d’ajouter « le maintien des taux d’intérêt à des niveaux élevés réduira l’inflation en freinant la demande et protégera également contre le risque d’une évolution persistante à la hausse des anticipations d’inflation ».

Pressions qui perdurent

Les marchés continuent de tester la volonté de la BOJ de maintenir le rendement de l’obligation à 10 ans dans une fourchette dont le haut ne dépasse pas les 0.50%.

Ce qui préoccupe fortement la BOJ qui devrait lors de sa prochaine réunion la semaine prochaine examiner les mesures qu’elle pourrait prendre pour corriger ces distorsions.

Il faut dire que cette annonce a pris tout le monde par surprise et que depuis lors la Banque centrale est obligée d’acheter massivement des obligations pour maintenir le taux dans le haut de cette fourchette.

Il ne sera pas encore question de hausse de taux, mais le Comité pourrait tout doucement préparer le marché à un changement dans les prochains mois, ce qui explique la fermeté du yen.

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