Il en faudra plus cependant …

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Bonne nouvelle en Europe avec le recul de l’inflation, qui certes reste timide, mais qui donne peut-être le premier signal d’un apaisement.

Mode Lungo

Bonne nouvelle en Europe avec le recul de l’inflation, qui certes reste timide, mais qui donne peut-être le premier signal d’un apaisement.

Recul de l’inflation

D’abord en Espagne, avec un taux d’inflation qui est passé, en taux annuel de 7.3% en octobre à 6.6% en novembre.

Ensuite en Allemagne, avec un recul moins marqué, mais un recul quand même, à 11.3% contre 11.6%, grâce à la baisse des prix de l’énergie.

Et ensuite en Belgique, sous l’effet aussi de la baisse du prix de l’énergie, elle est passée de 12.27% à 10.63%, ce qui ne changera rien à l’indexation des salaires qui interviendra en janvier et qui devrait être de 11.13% selon les estimations. Ce recul est évidemment une bonne nouvelle, mais il faut tempérer l’enthousiasme car il est lié uniquement au prix de l’énergie alors que les autres composantes continuent d’augmenter.

Pour la zone euro, l’inflation devrait aussi légèrement reculer à 10.4% contre 10.6%, mais cela ne changera rien évidemment dans les intentions de la BCE, car ce recul est insuffisant et surtout n’est lié qu’au prix de l’énergie.

Accélération de la vaccination mais …

Face aux contestations de ce week-end, les autorités chinoises ont annoncé qu’elles allaient accélérer la vaccination des personnes âgées contre le Covid et réduire le délai pour les rappels.

Il faut dire que cela ne se bouscule pas pour se faire vacciner. Selon les données officielles, les  personnes ayant reçu une injection de rappel représentaient 68,2 % de la population âgée, soit une légère augmentation par rapport aux 67,8 % enregistrés trois mois plus tôt.

Autant dire qu’il faudra du temps pour arriver à vacciner cette population particulièrement fragile et qu’en attendant les mesures de confinement et de restriction resteront d’application.

Avec comme conséquence un ralentissement de l’activité économique qui se confirme avec une nouvelle chute des indices PMI officiels.

Ainsi, l’indice PMI manufacturier a chuté à 48 en novembre contre 49.2 le mois passé, soit son niveau le plus bas depuis 7 mois, et celui des services a connu une chute encore plus marquée en passant de 48.7 à 46.7.

Et si on analyse le détail, les sous-indices de la production, de l’emploi, des nouvelles commandes, des délais de livraisons, ont tous chuté reflétant un affaiblissement de la demande aussi bien intérieure qu’extérieure.

Au regard de ces indices, il ressort que les mesures de soutien ne sont pas suffisantes tant que la politique zéro-covid sera d’application.

Ralentissement logique

D’abord du marché immobilier aux Etats-Unis, suite à la hausse des taux hypothécaires. L’indice S&P Case-Shiller affiche un recul de 0.8% entre septembre et août, une première baisse depuis fin 2018. Soit un taux annuel qui est passé de 12.9% à 10.6%.

Cependant, l’offre restreinte maintiendra probablement les prix des maisons. Et l’essor du travail à distance pendant la pandémie de Covid a entraîné un boom du marché immobilier, portant les prix à des niveaux record.

Ensuite, de la confiance des consommateurs américains qui est tombée à son plus bas niveau depuis quatre mois en novembre, tout en montrant que les ménages restent optimistes quant au marché de l’emploi.

Cet indice est passé de 102.2 en octobre à 100.2 en novembre, mais demeure quand même élevé à cause justement du fait que les consommateurs ne sont pas inquiets concernant le marché de l’emploi.

Or ce dernier est clairement la clef de voute que regarde la FED pour espérer faire reculer durablement l’inflation. Les chiffres sur le marché de l’emploi attendus vendredi seront dès lors importants pour voir comment évolue ce dernier.

L’hiver arrive

L’économie suédoise a connu, au troisième trimestre, une croissance plus forte que prévu de 0.6%, soit un taux annuel de 2.5%.

Mais derrière ce chiffre se cache une chute des ventes au détail de 1,3 % en octobre par rapport à septembre et de 7,7 % par rapport à l’année précédente. Ce qui signifie que, selon la Banque centrale, l’économie devrait se contracter de 1.2% l’année prochaine. Et la ministre des finances, Elisabeth Svantesson, a prévenu que les Suédois allaient passer un hiver difficile.

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