Pas encore de retour de la confiance

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La Banque centrale de Nouvelle-Zélande n’a pas tremblé et a bien augmenté ses taux de 0.75% et devrait encore poursuivre son resserrement.

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La Banque centrale de Nouvelle-Zélande n’a pas tremblé et a bien augmenté ses taux de 0.75% et devrait encore poursuivre son resserrement.

Hausse en Nouvelle-Zélande

Le taux directeur est maintenant à 4.25%, mais devrait encore augmenter même si cela entrainera une récession l’année prochaine. Selon les projections de la Banque centrale, l’économie devrait se contracter à partir du second trimestre 2023 jusqu’au premier trimestre 2024.

Et les propos du gouverneur de la Banque centrale, Adrian Orr, sont sans ambiguïté, « l’inflation n’est l’amie de personne et pour débarrasser le pays de l’inflation, nous devons réduire les niveaux de dépenses. Cela signifie que nous aurons une période de croissance négative du PIB ».

Elle devrait encore augmenter d’au moins 1% ses taux dans les prochains mois si on se base sur les minutes de la réunion.

Pas de récession ?

En tout cas, selon les prévisions de l’OCDE, en parlant de l’économie mondiale, avec cependant des prévisions très variables d’un pays à l’autre. Pour l’économie mondiale, elle table, après une croissance de 3.1% cette année, sur un taux de 2.2% l’année prochaine.

La zone euro, après une croissance de 3.3% cette année, devrait connaitre un sérieux ralentissement avec un taux de 0.5% en 2023, tirée vers le bas par l’Allemagne qui devrait décrocher de 0.3%, un chiffre légèrement meilleur que les -0.7% des prévisions de septembre.

Il faut pointer aussi, une aggravation des prévisions pour la Grande-Bretagne avec une contraction prévue de 0.4% contre 0.2% précédemment.

Pour le reste, si la récession cette année en Russie devrait être moins sévère qu’estimée précédemment, par contre pour l’année prochaine, l’OCDE table sur une contraction de 5.6% contre -4.5% auparavant.

Sans surprise, les indices PMI attendus ce jour devraient venir confirmer le ralentissement de l’activité ces prochains mois avec cependant l’espoir d’une petite stabilisation.

A propos de stabilisation, en Belgique, l’indice de confiance des consommateurs, publié par la BNB, s’est certes légèrement redressé, mais reste encore à des niveaux extrêmement bas. Si toutes les composantes de l’indicateur se sont améliorées, seule celle concernant les attentes en matière de chômage s’est dégradée.

Enfin une avancée ?

La Commission européenne a proposé un plafonnement pour le prix du gaz à 275 euros le mégawattheure à partir de janvier 2023 pour une durée d’un an.

Cela fait des mois que l’on attend une proposition de la Commission et rien ne dit que cette dernière fera l’unanimité tellement les positions demeurent divergentes.

Et même si, pour le moment, le prix du gaz s’est stabilisé, on sait combien cela reste précaire et que les prix pourraient rapidement se tendre.

A propos de plafonnement, le G7 pourrait annoncer prochainement un plafonnement du prix des exportations de pétrole russe. Si accord il y a, l’idée serait de revoir tous les trimestres ou semestres ce niveau de plafonnement.

Cette perspective, plus les nouvelles mesures de restriction en Chine, plus l’intention de l’Arabie Saoudite de ne pas augmenter sa production, plus des niveaux de stocks américains en recul expliquent pourquoi le prix du baril fait du yo-yo et devrait encore en faire dans les prochaines semaines.

Si en plus, il ressort des minutes de la dernière réunion de la FED, publiées cet après-midi, que cette dernière demeure encore agressive lors de sa prochaine réunion cela pourrait alors renforcer le dollar et peser par contre sur les prix des matières premières et donc celui du pétrole.

Concernant la situation en Chine, le nombre de cas de contaminations continue d’augmenter avec 29.157 nouvelles infections le 22 novembre contre 28.127 la veille avec de nouvelles mesures de restriction.

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