Il est impossible ce matin de prévoir ce qui va se passer après l’attaque de l’Ukraine par les troupes russes et les propos extrêmement belliqueux de Poutine qui ne laissent plus aucune possibilité de dialogue.
La folie de Poutine
Il est impossible ce matin de prévoir ce qui va se passer après l’attaque de l’Ukraine par les troupes russes et les propos extrêmement belliqueux de Poutine qui ne laissent plus aucune possibilité de dialogue.
Le scénario du pire
Quel va être l’ampleur de cette attaque ? L’intention est-elle bien de s’emparer totalement de l’Ukraine ? Quelles seront les pertes humaines ? Autant de questions sans réponses, et des questions que je n’aurais jamais cru devoir poser en 2022 en Europe.
Et l’Ukraine annonce déjà des centaines de morts au sein de ses troupes après les premiers bombardements. Nous allons assister à une véritable effusion de sang et à un événement qui va bouleverser à jamais tout l’équilibre mondial.
Si les cotations à la bourse de Moscou ont été suspendues, en revanche le rouble a fortement reculé par rapport au dollar.
Inutile de préciser que le prix du Brent s’est envolé et a dépassé les 100$ et devrait encore se renforcer dans ce contexte. Et évidemment l’or s’est envolé mais également l’aluminium, le gaz, en un mot toutes les matières premières.
Les bourses avaient déjà fortement anticipé et donc la chute reste encore contenue ce matin en Asie, mais la suite est incertaine avec des futures qui annoncent des reculs entre 2% et 4% pour les bourses européennes et américaines.
De nouvelles sanctions vont être prises et Poutine va encore un peu plus se persuader qu’il a raison, lui qui ose parler de nazification de l’Ukraine dans son discours annonçant l’invasion.
Je n’ai franchement pas le cœur à écrire plus que ces quelques mots et incapable d’en dire plus non plus à ce stade.
« C’est le moment le plus triste de mon mandat de secrétaire général des Nations unies. Au nom de l’humanité, ne permettons pas le déclenchement en Europe de ce qui pourrait être la pire guerre depuis le début du siècle », a insisté Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU
« Les hommes font leur histoire, même s’ils ne savent pas l’histoire qu’ils font » Raymond Aron