Rien n’est certain

Mode Expresso

Pas d’accalmie, ni sur le front de l’inflation, ni sur le front ukrainien, les Américains démentant tout retrait des troupes russes, deux éléments qui entretiennent bien évidemment la volatilité sur les marchés.

Mode Lungo

Pas d’accalmie, ni sur le front de l’inflation, ni sur le front ukrainien, les Américains démentant tout retrait des troupes russes, deux éléments qui entretiennent bien évidemment la volatilité sur les marchés.

Pas de répit

Pour l’inflation en Grande-Bretagne, qui est passée de 5.4% à 5.5% en janvier, soit son niveau le plus élevé depuis mars 1992. Et le Core CPI n’est pas en reste en passant de 4.2% à 4.4%, soit son niveau le plus élevé depuis le lancement de cet indice en 1997.

Ces chiffres sont venus confirmer que la BOE va encore augmenter ses taux ces prochains mois comme l’indiquait déjà hier le rendement de l’obligation à 2 ans. Car  même si la BOE s’attend à une décrue de l’inflation, cette dernière sera lente et ne reviendra pas avant 2024 vers son objectif de 2%.

Pas de répit non plus pour l’inflation au Canada, qui s’est inscrite à 5.1% en janvier, soit son niveau le plus élevé depuis septembre 1991. Il ne fait dès lors aucun doute que la BOC procèdera aussi à un resserrement monétaire au mois de mars.

Décidemment, le début du mois de mars sera chargé avec des hausses de taux en Grande-Bretagne, au Canada et aux Etats-Unis.  Car même si les minutes de la dernière réunion de la FED n’ont rien apporté de neuf, elles ont quand même confirmé la volonté de ses responsables d’agir contre l’inflation.

Il ressort quand même de ces minutes, que selon ses responsables, la vigueur de l’économie et le rythme actuel élevé de l’inflation justifieraient une hausse des taux plus rapide que le rythme d’une fois par trimestre observé pendant le cycle de resserrement qui a débuté en 2015. Ce qui laisse penser que la FED pourrait augmenter ses taux à chaque réunion, soit sept hausses de taux.

Par contre, ces minutes semblent exclure une hausse de 0.50% en mars, et n’ont pas apporté de précisions sur le processus de réduction de la taille du bilan de la FED, qui fera l’objet de discussions ultérieures.

Ces chiffres d’inflation et ces minutes de la FED n’ont pas entrainé de nouvelles hausses de taux, d’une part parce qu’ils avaient déjà largement été anticipés par les marchés. Et d’autre part, parce que la tension en Ukraine ne faiblit pas, bien au contraire, puisque que selon les Américains, les Russes ont acheminé des troupes en plus et non pas retiré des troupes.

Hausse des ventes de détail

La hausse des ventes de détail aux Etats-Unis en janvier ne va évidemment pas faire retomber la tension sur l’inflation. Il faut dire que le mois de décembre avait été très décevant avec un recul de 2.5% de ces dernières, ce qui explique en partie la hausse de 3.8% en janvier, soit la plus forte hausse depuis le lancement de cet indice en 1992. En excluant les automobiles, l’essence, les matériaux de construction et les services alimentaires, les ventes au détail ont augmenté de 4,8 % en janvier, après un recul de 4% en décembre.

Mais ce chiffre doit être nuancé si on tient compte de l’inflation, et elles sont estimées à 2.7% après correction de l’inflation. Ce qui reste cependant un excellent chiffre qui devrait soutenir la croissance au premier trimestre, même si elle ne sera pas la même ampleur de celle du quatrième trimestre 2021.

De son côté, la production manufacturière a légèrement progressé en janvier de 0.2% et les utilisations des capacités industrielles ont légèrement augmenté de 0.1% pour s’inscrire à 77.3%.

Hausse de la production industrielle

La production industrielle a augmenté de 1.2% dans la zone euro et de 0.7% dans l’UE en décembre 2021 par rapport à novembre 2021, soit une hausse de 7.8% pour la zone euro et de 8.2% pour l’UE pour l’année 2021 par rapport à 2020.

Et par rapport à décembre 2020, elle a augmenté de 1.6% dans la zone euro et de 2.5% dans l’UE, malgré donc Omicron, mais cette hausse n’est pas du tout la même d’un pays à l’autre dans l’UE.

Un dernier graphique

En France, avant de pouvoir prétendre à exercer le mandat de Président, le candidat doit d’abord réussir à atteindre les 500 parrainages validés par le Conseil constitutionnel. Et en date du 15 février, 4 candidats (tous les candidats ne sont pas repris dans le tableau)  peuvent prétendre se présenter à l’élection et pour certains la course semble déjà perdue d’avance, la date buttoir étant le 4 mars.

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