Une année qui s’annonce pleine de contrastes

Mode Expresso

L’année va commencer sous un paradoxe, avec d’un côté la publication des chiffres des PIB pour 2021 qui vont souligner combien le rebond a été rapide et impressionnant, et avec d’un autre côté la publication des chiffres des contaminations et les conséquences négatives que cela aura pour l’économie.

Mode Lungo

L’année va commencer sous un paradoxe, avec d’un côté la publication des chiffres des PIB pour 2021 qui vont souligner combien le rebond a été rapide et impressionnant, et avec d’un autre côté la publication des chiffres des contaminations et les conséquences négatives que cela aura pour l’économie.

Rebond

Commençons donc sur une note positive. La croissance au quatrième trimestre a été de 2.6% contre 1.2% pour l’économie de Singapore. Soit un taux annuel de 5.9%.

Ce qui devrait donner une croissance de 7.2% en 2021, après un recul de 5.4% en 2020, soit le taux le plus élevé depuis plus de 10 ans, puisqu’il faut remonter en 2010 pour avoir un taux de 14.5%.

Et le gouvernement table sur une croissance comprise entre 3% et 5% pour cette année compte tenu d’un taux de vaccination très élevé.

En Corée du Sud, l’indice PMI manufacturier a sensiblement progressé en passant de 50.9 à 51.9, mais le sous-indice des nouvelles commandes montre que la demande à l’exportation a reculé à cause de l’augmentation des cas de Covid dans le monde, à la congestion des ports et au manque de conteneurs d’expédition disponibles.

Toutefois, les entreprises se montrent optimistes en espérant que la pression sur la chaîne d’approvisionnement s’atténue avec l’amélioration des conditions économiques mondiales.

Croissance en Irlande

L’Irlande devrait connaitre la croissance la plus forte dans la zone euro en 2021 avec un taux prévu de 15%, et devrait continuer de surfer sur la reprise avec un taux attendu de 7% cette année.

Pas étonnant dès lors que l’indice PMI manufacturier, qui avait atteint en mai le niveau record de 64.1, se soit sensiblement tassé ces derniers mois. Il est passé de 59.9 à 58.3 en décembre, ce qui reste quand même un excellent niveau.

Et malgré des pressions sur les coûts, les nouvelles commandes enregistrent une nouvelle hausse très marquée, et les fabricants se sont montrés très positifs quant aux perspectives de production sur 12 mois, le sentiment atteignant son meilleur niveau depuis juillet.

Les moins bonnes nouvelles

Sans parler des taux de contaminations, ni des nouvelles mesures de restriction d’application à partir d’aujourd’hui et à venir, la question de l’impact d’Omicron sur l’activité économique demeure le grand point d’interrogation.

Sur le secteur aérien, l’impact se fait déjà durement sentir avec plus de 4000 vols annulés hier dans le monde, dont plus de la moitié aux Etats-Unis. En cause, la forte hausse des contaminations, ce qui oblige les membres d’équipage à se mettre en quarantaine et les compagnies à annuler des vols.

Autre mauvaise nouvelle ou pas, Evergrande a annoncé la suspension de sa cotation ce matin suite à la publication « d’informations privilégiées », sans autre précision. Mais ce que l’on sait c’est que le gouvernement de la ville balnéaire de Hainan a ordonné le 30 décembre à Evergrande de détruire sous dix jours ses 39 immeubles d’habitation à cause de travaux illégaux.

Baisse du prix du gaz

Températures plus clémentes ces derniers jours, retour du vent, activité industrielle plus calme et arrivées importantes de méthaniers ces derniers jours ont permis une très forte baisse du prix du gaz en Europe.

La baisse de la tension, provisoire !, dans le dossier ukrainien a aussi contribué à cet apaisement, même si Biden a encore menacé la Russie de sanctions très lourdes en cas d’invasion.

La perspective de voir l’OPEP+ maintenir son programme de hausse graduelle de sa production en l’état a aussi peut-être un peu contribué à l’apaisement.

Dans le tableau mensuel, dont les cotations ont été arrêtées vendredi à 15 h, pas de commentaires particuliers par rapport à ceux déjà fait le 31 décembre. Seul constat en plus, la hausse du prix du baril sur l’année 2021 a été de plus de 30%, ce qui est tout à fait exceptionnel.

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