En dépit de l’annulation des vols et des contraintes dans les voyages, les ventes de détail aux Etats-Unis, avant les fêtes, ont connu une très forte hausse, ce qui a donné un sérieux coup de fouet à la bourse américaine et au Nikkei par effet de ricochet.
Des ventes de détail impressionnantes aux USA
En dépit de l’annulation des vols et des contraintes dans les voyages, les ventes de détail aux Etats-Unis, avant les fêtes, ont connu une très forte hausse, ce qui a donné un sérieux coup de fouet à la bourse américaine et au Nikkei par effet de ricochet.
Chiffres exceptionnels
Manifestement, les Américains ont dépensé sans compter pour les fêtes selon un rapport de Mastercard. Selon ce rapport, les ventes de détail ont augmenté de 8.5% entre le 1er novembre et le 24 décembre. Avec une hausse particulièrement forte des bijoux de 32% et de l’électronique en hausse de 16.2% par rapport aux niveaux de 2020.
Mais pandémie oblige, les ventes de commerce électronique ont explosé avec une hausse de 11% sur la période.
C’est ce chiffre qui a permis à l’indice S&P 500 d’afficher un nouveau record, même si le secteur aérien a souffert de l’annulation des vols et que la situation demeure plus qu’incertaine avec le variant Omicron.
Encore une bonne nouvelle
Décidément, l’économie japonaise montre de très sérieux signes de reprise, et après la hausse des ventes de détail, c’est le chiffre de la production industrielle qui surprend positivement.
En effet, en novembre, la production industrielle a connu son rythme le plus rapide jamais enregistré, la réduction des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement mondiale ayant permis à la production automobile de sortir de son récent marasme.
Elle a augmenté de 7,2 % soit son taux le plus élevé depuis le lancement de cet indice en 2013, après une hausse de 1.8% en octobre.
C’est clairement la production automobile qui a tiré la production avec une hausse de 43.1%, mais la reprise demeure fragile car les problèmes dans les chaînes d’approvisionnement demeurent et également la pénurie des semi-conducteurs.
Ces chiffres donnent le sentiment que le rebond de l’économie nipponne pourrait être significatif après un recul de 3.6% du PIB au troisième trimestre. Selon les estimations, le PIB pourrait connaitre une croissance annualisée de 6.1% au quatrième trimestre.
Et la faiblesse du yen par rapport au dollar pourrait aussi contribuer à ce rebond de l’économie au quatrième trimestre et soutenir en particulier l’industrie automobile.
Un soutien annoncé
Et l’économie japonaise pourrait aussi bénéficier indirectement du soutien de la Banque centrale chinoise, qui a annoncé qu’elle maintiendrait en 2022 sa politique monétaire flexible pour stabiliser la croissance.
Pour être précis, elle a annoncé « une politique monétaire prudente est flexible, raisonnable et appropriée. La PBOC assumera efficacement la responsabilité de la stabilisation de la macroéconomie et déploiera de manière proactive des politiques monétaires et financières propices à la stabilité économique ».
Et d’ailleurs pour preuve que ce ne sont pas que des paroles en l’air, la PBOC a injecté l’équivalent de plus de 31 milliards de dollars ce matin, ce qui a largement contribué à détendre les conditions de crédit à court terme.
Ce qui devrait permettre au yuan de se maintenir après s’être fortement renforcé par rapport au dollar tout au long de cette année.
Prix du baril ferme
Malgré l’annulation importante de vols ces derniers jours et des restrictions aux voyages qui se multiplient, le prix du baril est resté ferme. Cette fermeté s’explique en grande partie parce que des pays comme la France ou la Grande-Bretagne ne prennent pas des mesures plus contraignantes malgré la hausse des contaminations à cause d’Omicron.
Un peu comme pour les bourses, le marché pétrolier table sur un impact limité dans le temps du variant Omicron et est soutenu aussi par des températures extrêmes en Californie et au Canada.